jeudi 31 mai 2018

Déménagement




Je l'ai jamais vraiment fait, mais si jamais, j'ai changé de blog de lecture.
J'ai voulu prendre un nouveau départ, et me faciliter la vie.

Hésitez pas à me rejoindre là bas :)
MAJ de 11/2021

mercredi 16 avril 2014

Les Chroniques de Gyeon tome 1 : Tempête de Feu de Céline Mancellon


Résumé : Ère de Gyeon - Année du dragon rouge - Pays de Koro Choisir le futur roi, voilà la responsabilité de la princesse Aijee. La jeune femme doit échanger sa liberté contre un époux afin d’assurer la pérennité du trône. Quatre candidats sélectionnés parmi les notables devront la conquérir même si un seul fait battre son cœur : cet homme ténébreux qui l’attire à en oublier la raison. Clans, combats, complots, guerres et amour. Ouvrez la porte du pays des pluies et vivez son histoire.

Mon avis : Bien que cette chronique est pour la Masse Chronique organisé par les Editions Sharon Kena, je possédais déjà le livre, du fait que je l'ai reçu à noël. De fait, cela sentait un peu plus pour moi comme une lecture commune. De toute façon, je pense que ce livre n'aurait pas duré longtemps dans ma PAL. Pour la simple et bonne raison que sa couverture était rouge. ...Non et aussi pour le dessin bien sûr, hein.

De fait, j'ai plus fait attention à la couverture, qu'au quatrième de couverture, de fait, quand j'ai lu le résumé, une fois le livre en main...J'ai un peu déchanté, mais finalement ça allait. Immédiatement, on sent les influences que possèdent l'auteur. Ce livre était écrit comme l'on regarde un k-drama historique. Personnellement, je n'en ai jamais vu en entier, j'ai horreur de ce genre, mais j'en ai déjà traduit donc j'ai un petit peu d'expérience. Les parties de chaque personnage, me faisait l'effet des changements de scène. J'ignore si c'est fait exprès, mais ce n'est pas déplaisant.
De cette façon, l'on découvre les personnages principaux dès le début. On apprend également l'histoire: Aijee, princesse de Koro, est destiné à quatre garçons, qui possèdent chacun une famille servant le royaume. J'ai eut énormément de mal à retenir les noms, et à les différencier, mais cela me fait toujours ça avec les noms à consonance coréens ou chinois. Il y a donc Kyaan, qui bien qu'il ait l'air bourru, m'a semblé aussi amusant. Ensuite, il y a Myun, qui semble énergique et assez vif, l'érudit dont j'ai oublié le nom - je ne suis pas sûr, j'ai peur de me tromper - qui m'a fait un peu sourire du fait que les femmes le rebutent. Puis, pour finir, il y a Chun. Un guerrier mystérieux et ténébreux (c'est le cas de le dire) Elle fini par en choisir un, et ce, sans hésitation. Aijee, jette donc son dévolu sur Chun. Je n'ai pas rejeté son choix, l'appréciant également. Je préférais tout de même Kyaan, ou le cousin de Myun ou de Kyaan (je ne suis plus sûre, tiens) mais c'était mon propre goût.

Dès le début j'ai apprécié l'histoire, mais sans plus. Peut-être parce que ce n'est finalement pas le genre de chose qui m'emballe, mais l'écriture était suffisamment fluide pour m'emballer et me faire continuer. Ce qu'il s'y passait n'était pas non plus ennuyant, donc je dois dire, que, j'ai aimé. Mais ce n'est pas de l'adoration ni de la fascination. J'ai passé un bon moment, voilà tout.
Il y a eut de nombreux rebondissements qui ont su me surprendre, bien que pour certains, je me doutais de certaines choses. Mais le principal twist qui s'est produit, était un véritable étonnement, et ce fut plutôt agréable. L'évolution d'Aijee en joue d'ailleurs, et je dois avouer que j'ai apprécié ce personnage pour sa légereté...Même si parfois elle me paraissait un peu fade, comme si elle ne réagissait pas à certains instants. Mais cela était peut-être dû aux différents points de vue ? Je l'ignore.

Au départ, je me demandais en quoi le livre était "fantastique" mais au fur et à mesure de ma lecture, je me suis rappelée qu'il n'y avait pas forcément de magie dans ce genre. De fait, ce détail qui m'a dérangé au début, a disparu. Bien que j'avoue être plus friande des choses magiques que les capes et épées... (En lecture, cela passa beaucoup moins qu'en visuel).
La fin ne m'a rien fait. Peut-être parce que cela arrive trop vite (ou que j'étais entrain de lire en cours), du coup, même si je l'ai appréciée, et bien, je n'ai rien senti. Si, un peu de tristesse, c'est vrai, parce que bien que brusque (pas tant que ça au final), l'histoire d'amour est mignonne quand même. Un peu simpliste mais suffisante.

En somme c'est un bon livre, mais j'hésite à me procurer le tome 2 lorsqu'il sortira. Ce n'est pas une question que je n'ai pas aimé, vu qu'il a de bons attraits, que c'était intéressant et bien ficelé, mais on va dire que je crois, que même en livre, les histoires touchant sur le monde "coréen" (là pas vraiment) durant l'ancien temps, ne m'emballe guère.

dimanche 9 mars 2014

Le Retour des Phénix tome 3 : Un nouveau Soleil de Marion Obry


Résumé :  Il est mort. Tout est fini. Son monde s'est écroulé. Elle n'a plus rien : ni royaume, ni titre, ni même la volonté de résister. Links, l'entité à laquelle est liée Gabrielle, tente alors de quérir de l'aide sur les autres mondes. Mais si l'envie de se battre ne réapparaît pas, jamais Gabrielle ne pourrait guider les derniers Phénix libres, jamais la prophétie ne pourra s'accomplir.

Mon avis : Après réflexion, je vous conseille de faire attention, certains spoils pourraient se divulguer dans ma chronique sans qu'ils soient prévenu au préalable. 

Quand je pense qu'il y a un an et quelques mois encore, je terminais le tome un, heureuse d'avoir trouvé un roman traitant des phénix, une de mes créatures mythologiques préférés.
Nous voici donc pour ce qui semble être le dernier tome du Retour des Phénix. Je l'ai terminé un peu avec empressement, ma soeur voulant le lire pour le Salon du Livre. En un sens c'est bien, vu que je ne paraissais pas le continuer (peut-être parce que j'ai une sainte horreur des fins....).

Nous retrouvons donc Gabrielle, qui depuis la mort de Chris m'a fait l'effet d'un légume léthargique croisé avec un magnétophone. Les raisons sont compréhensibles, j'ai pas écrit une fanfic sur cet état pour dire que je ne suis pas d'accord avec et que je la trouve stupide. Pourtant, elle m'a tout de même agacé, et je dois même avouer que j'ai soutenu Jennifer à un moment ce qui relève du miracle. Mais, je la comprenais tout de même.
Durant cette léthargie, on se remet un peu dans le bain, se souvenant comme on peut du tome 2 si on est comme moi et qu'on l'a lu il y a presque un an de ça. On découvre aussi le roi Victor, qui est définitivement devenu mon personnage préféré (les autres étant malencontreusement tous morts...), son histoire, son caractère, sa façon d'être, beaucoup de chose m'ont plu chez lui, il est une personne bienveillante et extrèmement fort et plein de volonté, ce qui fait qu'il m'a immédiatement séduite (jusqu'à ce que j'apprenne, qui il avait également séduit, ha, ha, ha....). Puis, durant l'état de légume de l'Impératrice d'Iragond on a aussi le droit à Links. Comment dire...Je la trouve juste pathétique, et à la limite d'une enfant gâtée et capricieuse qui pense que comme elle est similaire à un Dieu c'est elle qu'a toujours raison, que les gens doivent faire ce qu'elle dis sans savoir tout ce qu'il faut savoir, et je la trouve égoïste et méchante. Et aussi stupide. Peut-être parce qu'elle désigne la fille de Gabrielle comme une aberration et que ce genre de réaction me donne envie d' hurler à chaque fois.

Puis, soudain, Gabrielle s'en sors enfin (bizarrement là je ne dirais rien sur comment ça se fait). Et là tout le monde fait la fête parce que l'histoire va pouvoir commencer et qu'on se demande comment ils vont faire pour se débarrasser de tous ces méchants qui débarquent brusquement pour détruire le monde.
On retrouve certains personnages, entre autre Fabrice et Alex, qui m'ont fait sourire mais je crois que c'est tout, Jennifer que j'avais tantôt envie d'éclater la tête contre un mur tantôt envie de soutenir (surtout quand elle dit à Gabrielle qu'elle est assez égoïste). On rencontre les généraux du Roi Victor et j'ai beaucoup aimé la fille et sa technique de combat. Et on retrouve aussi Zania, celle pour qui j'avait crée une hymne empli d'égocentrisme et de narcissisme, défaut qui a causé sa perte. Je dois dire que malgré tout ce que j'ai pu grogner sur elle (enfin je me moquais d'elle), je l'apprécie, elle a un tempérament qui me plais, mais bizarrement elle reste souvent ridicule à mes yeux, ce qui me fait bien rire. Du coup je l'adore comme quelqu'un que j'aurais envie d'embêter.

L'histoire n'avance pas bien vite, contrairement au tome deux, les choses prennent leur temps, et ce n'est pas dérangeant, étant donné que ça ne se passe que du côté de Gabrielle (l'auteur elle même ayant précisé que c'était un parti prix qu'elle avait décidé de prendre et qu'il allait falloir faire avec). Finalement, le plus gros de l'action se passe surtout dans la dernière centaine de pages, et j'ai d'ailleurs été un peu déçu que ça se termine aussi vite, que Lanks ait une telle réaction, mais bizarrement je me disais bien que ça ne pouvais pas être aussi facile, surtout qu'un passage dont Links parle à un moment à l'Impératrice, n’apparaît jamais dans le livre, du coup après en avoir discuter un peu avec l'auteur, il semblerait que ce dernier tome ne le reste peut-être pas.
L'univers est travaillé. Et encore c'est un euphémisme. Tout est prévu, calculé à la seconde près depuis le début (j'ai eut aussi confirmation de l'auteur pour un de mes doutes), et en clair, l'auteur sais parfaitement où elle compte nous emmener. Tout est bien crée, dessiné quelque part, chaque histoire de chaque personnage clés, et les liens entre toute cette masse de personnages. Et ça, c'est un côté très fort de l'histoire, qui fait que je suis sûr que si je relisais les trois tomes à la suite, je découvrirais de nouvelles choses. C'est donc un fait que j'admire particulièrement.

Du coup, le fait qu'il y ait des fautes de frappe, des oublis, le prénom Gabrielle mis au masculin à un moment, c'est légèrement atténuant pour la qualité de l'histoire.

Je terminerais par dire que cette histoire est tout à fait originale et bien, que les personnages ont tous quelque chose de particulier qui fait qu'on les aime ou non, et que du coup l'émotion passe bien (même si je dois l'avouer, le couple principal ne m'a pas toujours fait des frou frou dans le coeur), que l'histoire est tenu de bout en bout avec brio, et qu'il ne me tarde qu'une chose : Savoir enfin les morceaux manquants que détiennent encore Links et Lanks.
J'espère donc que cela arrivera bien vite, et je suis ravie d'avoir découvert cette série.

dimanche 2 mars 2014

L'ange déchu tome 1 : L'hunter de Marion Obry


Résumé : Il fut un temps où le monde vivait dans l'amour de Dieu et sous la protection des Anges. Dans un passé lointain, Lucifer se rebella contre eux avant de créer les Enfers. Lui, l'Ange déchu, engendra de nombreuses lignées de Démons. Aujourd'hui, il prend sa revanche sur l'humanité et sur le Ciel.

Mon avis : J'aurais pu faire une comparaison avec le Retour des Phénix, chose qu'on fait quand on lit un autre livre de l'autre. Mais premièrement les deux sont différents, et secondement, cela faisait trop longtemps que j'avais lu le deux des phénix pour me rappeler exactement comment c'était.

Donc je commence cette critique sans préavis. Je dois déjà dire que la couverture est magnifique, le dessin est juste extraordinaire, et est juste incroyablement cool, m'ayant rappelé le style de dessin de celui qui a fait le manga Rainbow donc j'ai oublié le nom.
L'histoire quant à elle, est particulière. Nous sommes sur je pense, la terre, mais qui est envahi par des démons en tout genre, dangereux, et méchants. Mais de toutes sortes, des wendigos, des vampires, des loups-garous. On apprend également que Dieu a déserté la Terre, ne laissant que les Hunters s'occuper des grands méchants.
Et je dois dire, que l'intrigue peut paraître peu originale, et l'est en fait. Parce que c'est sombre, que ce n'est pas très drôle, que c'est glauque à souhait, et que sans m'effrayer, ça m'a angoissé, parce que moi quand on me parle d'Apocalypse, j'aime pas trop (dans le sens où ça me fait peur).
L'évolution de l'histoire est à la fois aussi prévisible que difficile à dire. Je me doutais d'une chose, bien que je n'étais pas exactement sûr avec certitude, mais j'ai eu raison quand même. [Spoil géant a pas lire surtout : Que Cal soit Gabriel.]

Pour les personnages, je les ai tous plus ou moins appréciés, je ne peux pas dire que je déteste les méchants, juste qu'ils veulent tuer les gentils, ça me rend triste, mais sinon, je les aime bien. Légion est intéressant, Gévaudan est... Pas très important à mes yeux, mais ça passe, Lucifer est glauque, mais de fait est un très bon personnage antagoniste. Lilith est ridicule, et Léviathan est subtil. Pourquoi subtil ? Je ne sais pas, je le trouve subtil.
Pour les gentils, parce que je suis très logique, je finis par eux, j'ai tout simplement adoré Marcus qu'on voit durant trois pages. J'ai aussi beaucoup apprécié Sébastien/an (j'ai un doute soudain sur son nom....), qui a un sale caractère, qui est impulsif est violent, qui donne un nom à son arme, mais qui de fait, avec tous ses attributs, était génial. Cal était tout mignon, et il est celui que j'imagine le plus en fanart, donc je pense que je ne vais pas tarder à le dessiner. Il était assez mystérieux, assez particulier, mais je l'ai beaucoup aimé. Sceza....Oui je l'ai bien aimé, c'est vrai, mais sans plus, peut-être que je ne l'ai pas trouvé assez particulière. Il y avait des passages sympathiques avec elle, mais voilà... Par contre, j'ai adoré Ninon et Dame Alice.

L'écriture était bonne, suffisamment pour retenir mon attention et me faire tourner les pages sans décrocher, et me dire "encore un chapitre", mais il y avait de nombreuses fautes, un peu bêtes en plus, et c'était bien dommage. (exhaussé, halot, etc...)

Mais je dirais que ce premier tome est plutôt intéressant, ne finis pas trop en queue de poisson (quoique), et présente un univers travaillé et qui me donne envie de le suivre.

Anecdote : En le lisant, je lisais parallèlement un autre livre sur les anges et démons (Les portes de l'interdit), de fait, cela me faisais rire de voir les points communs
Il y a pas mal de choses sur le catholicisme, notamment à un moment, où il y a le Confiteor. Cela m'a fait rire, ayant été durant de nombreuses années à la messe...
Pour les anges, et pour Cal aussi (vu qu'il est blond, haha), j'imaginais les Archanges dans le manga les vacances de jésus et bouddha, ce qui donnait un côté délirant au livre :'D
Et, pour Sébastian/en (me souviens pas t_t), j'imaginais Sanzô de Saiyuki à fond :D.

jeudi 27 février 2014

Les portes de l'interdit de F.R Tallis


Résumé : Paul Clément, médecin psychiatre à Paris, part découvrir les pratiques vaudou aux Caraïbes. Les sorciers, appelé « bokor », prétendent pouvoir tirer les morts de leurs tombes pour en faire leurs esclaves, à l’aide de drogues dangereuses. De retour auprès de Charcot, Paul Clément s’intéresse de près aux expériences entre la vie et la mort dont lui parle le neurologue Duchenne, connu pour « réanimer » des patients avec l’électricité. Bientôt, des démons aux visages de gargouille viennent hanter ses tentatives de Near Death Experience, se livrant à des actes impurs et horribles, et lui confèrent un étrange pouvoir…

Mon avis : Avant de commencer réellement mon avis, il y a une chose que j'aimerais bien qu'un jour on m'explique. Pourquoi ce livre est-il dans la collection Grands détectives ? Je sais que Frank Tallis a écrit les Carnets de Max Liebermann qui eux méritent leur place dans cette collection, mais là, je vois pas...Y a pas d'enquête, rien. C'est du fantastique.
Mais bref.
L'histoire parle donc de Paul Clément, de sa damnation à sa rédemption, par un démon malsain et cruel qui le possède suite à une de ses expériences et d'autres choses. C'est assez terrible de se dire qu'il tente de détenir la vérité sur la mort, et qu'il le teste sur lui même. Mais par la suit d'étranges choses se produisent, et même si c'est censé faire peur, je n'ai pas du tout été effrayé, par ces histoires de démons, et de tout cela.
Frank Tallis a su reprendre dans cet ouvrage, des tas de choses de l'époque. Les mouvement spirites, les découvertes scientifiques de ce moment, les rites vaudous, l'apogée de la drogue, Paris qui était tout à fait corrompue, les exorcismes, les choses sur l'enfer, etc.
Du coup, c'était vraiment intéressant, d'en apprendre un peu plus sur tout cela, et de voir comment l'auteur s'en est servi. Mais, ça ne m'a pas terrifié, ni traumatisé (en un sens c'est une chance !).
Paul Clément est un personnage....Pas très intéressant, je dois avouer qu'il ne m'a fait ni chaud ni froid, je l'ai même trouvé assez fade, ce qui était dommage. C'est juste un personnage, voilà voilà. Il a son caractère, mais il est assez banal. Fin. Mais quand le démon commence à le posséder, c'était juste génial. En fait, j'ai adoré le démon, je crois que c'est mon personnage préféré avec la gamine qui apparais à la fin (donc je ne dis rien de plus). Parce qu'il est intéressant, que ce qu'il veut faire est juste cruel, qu'il est bien travaillé, bien bati, et que limite il me faisais de la peine qu'on veuille se débarrasser de lui.
Néanmoins, Paul s'améliore, et même si je ne l'ai toujours pas trouvé intéressant, je l'ai un peu plus apprécié. Par contre, j'ai bien aimé Bazile, qui était doux, assez bienveillant et malin. C'est un personnage qui lui, possédait un attrait particulier à mes yeux. J'avais même peur pour lui.
Ce que j'ai aussi beaucoup apprécié dans l'histoire, c'est l'évolution de la chose, comment le rythme s'accélère, comment la descente en enfers et l'inverse se produit, la question autour de Dieu aussi, qui m'a laissé perplexe car légèrement vraie.
Il y a des questions et des connaissances intéressantes dans ce livre, rythmé par une écriture réellement bonne, et maitrisé (et de ce fait la traduction aussi). En plus, le livre se lit assez rapidement et ne nous ennuie pas.
Un bon livre en somme, avec des bons côtés au niveau de la morale et de la connaissance, mais avec un héros assez plat ce qui est dommage (sauf si c'est l'auteur qui l'a voulu en ce cas...Respect).

Se retenir aux brindilles de Sébastien Fritsch


Résumé : Inséparables, Ariane, Tristan et Matthias ont passé leur enfance à jouer avec leurs peurs. Au milieu des étangs de la Dombes ou dans les pièces vides d’un château oublié, ils cherchaient l’émotion, l’interdit, le danger. Trente ans plus tard, les frayeurs d’Ariane n’ont plus cette saveur plaisante de l’imaginaire : c’est un homme bien réel – un homme qu’elle a aimé – qu’elle fuit maintenant. Car si les enfants font de la peur un jeu, les adultes, eux, savent en faire une arme.

Mon avis :  Se retenir aux brindilles, conte juste l'histoire d'Ariane, une jeune femme en fuite d'un mari inconnu (je ne vais pas faire la remarque sur le fait que le mari soit le seul à ne pas avoir de nom, c'est ma soeur qui m'en a parlé, et j'ai juste confirmé les faits par la suite). Elle emporte avec elle ses enfants, et fini dans son village natal, où elle a toujours vécu. Commence alors son histoire, du présent au passé.
Je dois dire que c'était réellement hallucinant, parce que l'auteur a su créer entièrement la vie d'Ariane. Toute son enfance, ses amours, ses ennemis, tout. J'avais presque l'impression de lire un témoignage ou une autobiographie, c'était vraiment fort. En plus, tout était relié, il n'y avais pas d'incohérences. Bref, c'est le point que j'ai le plus adoré dans ce livre.
Cette histoire est assez triste, faisant un parallèle entre la vie d'enfant et celle d'adulte, et après en avoir discuté avec ma soeur, il est vrai que cette histoire sers de pont pour passer d'un état d'enfant à celui d'adulte, et ce, même si parfois c'est un peu tard. De plus, l'écriture est très bonne, et la plume de l'auteur nous mène par delà les chemins du passé et du présent, et je dois avouer qu'il y a une certaine tension à certains moments qui est très bien gérée notamment dans les cent dernières pages.
C'est une histoire où il ne se passe finalement pas grand chose, mais ce n'est pas si dérangeant, Tristan m'ayant vraiment entrainé avec ces histoires de châteaux hanté, et Matthias étant tout simplement adorable. De plus, j'ai adoré Ariane, même si parfois j'avais envie de la secouer. J'ai adoré ses deux enfants, notamment Enzo, qui bien qu'il est très discret, est justement très intéressant. L'histoire avec Marthe m'a rendu triste. J'ai aimé que les personnages autour d'Ariane tentent de l'aider, sans réellement lui demander le pourquoi du comment parfois. J'ai aimé l'évolution du roman, qui maitrisé, va de plus en plus loin, et dévoile les secrets du château qui m'intriguait, et d'autres choses.
Ce livre est assez dur à certains moments, assez triste, et même si je n'ai pas pleuré, j'ai tout de même souvent ressenti de la peine.
Mais de fait, j'ai beaucoup apprécié ce roman, qui est intéressant, bouleversant, et vraiment très bien construit.

Anecdote : C'est donc ma soeur qui m'a fait découvrir ce livre x)... Et voici sa chronique ! (oui des fois je l'a met, tralala... et d'autres fois pas...)

Le roi se meurt d'Eugène Ionesco


Résumé : MARGUERITE, se dirigeant vers le roi : sire, je dois vous mettre au courant.
MARIE : Non, taisez-vous.
MARGUERITE, à Marie : taisez-vous.
MARIE, au roi : Ce n'est pas vrai ce qu'elle dit.
LE ROI : Au courant de quoi ? qu'est-ce qui n'est pas vrai ? Marie, pourquoi cet air désolé ? que vous arrive-t-il ?
MARGUERITE, au Roi : Sire, on doit vous annoncer que vous allez mourir.
LE MEDECIN : hélas, oui, Majesté.

Mon avis : Bien qu'elle ne sois pas aussi absurde que la pièce de la Cantatrice Chauve, cette pièce était tout de même intéressante. Elle parle là d'un Roi qui, si vieux qu'il est, se met à mourir, non pas parce qu'il l'a décidé, mais limite parce qu'on lui somme.
Je dirais que c'est une pièce très intéressante, parce que le Roi se crois tout puissant à la façon de Louis XIV, il dit que tout ceux à qui il ordonnent, obéissent, et on se rend compte que comme il va mourir ca ne marche plus ce qui est tout à fait étrange. De plus, c'est comme si le Monde entier allait mourir avec lui, et ça aussi c'est tout à fait bizarre, et j'ai eut parfois l'impression que le roi était finalement Dieu (vu que le monde s'écroule s'il meurs)
Ce livre est divisé en deux, d'un côté il y a Marguerite et le Médecin qui veulent aider le roi à mourir, et de l'autre Marie qui soutiens le Roi pour ne pas qu'il meurs. C'est une histoire sur les mourants, qui vont bientôt quitter ce monde, aussi.
C'est intéressant, la déchéance, l'acceptation, tous ces sujets traités dans cette pièce.
Certains passages étaient longs, et j'en ai parfois un peu sauté, néanmoins, j'ai apprécié cette pièce, qui même si elle n'était pas tant absurde, ça ne fait rien. J'ai apprécié la morale et l'écriture. Et c'est ce qui compte.