samedi 14 avril 2012

Je ne suis pas un sérial-killer de Dan Wells

Résumé : John Wayne Cleaver est un jeune homme potentiellement dangereux. Très dangereux, même. Jugez-en plutôt : garçon renfermé, pour ne pas dire sociopathe, il vit au milieu des cadavres à la morgue locale, où travaillent sa mère et sa tante, il a une certaine tendance à tuer les animaux et depuis son plus jeune âge il éprouve une véritable passion pour les tueurs en série. Ainsi, son destin semble tout

tracé. Mais, conscient de son cas et pas spécialement excité à l'idée de devenir un serial killer, John, qui s'est ouvert à un psy, a décidé de respecter quelques règles très précises : ne nourrir que des pensées positives à l'égard de ses contemporains ; ne pas s'approcher des animaux ; éviter les scènes de crime. Ce dernier commandement va néanmoins devenir très difficile à suivre lorsqu'on retrouve dans les environs un corps atrocement mutilé. Puis un second. Y aurait-il dans cette petite ville tranquille plus dangereux encore que John ? Aurait-il enfin trouvé un adversaire à sa taille ? Avec une intrigue qui surprend en permanence le lecteur, Dan Wells nous tient éveillés jusqu'au bout de la nuit - ce qui reste encore la meilleure façon d'éviter les cauchemars.




Mon avis : Je cherchais un livre policier, j'en ai eut un. Bon, finalement y a pas d'enquête, et le héros est lui même un presque sérial killer. Mais ça m'a pas empêché d'adoré. Sûrement parce que le personnage principal, John, m'a plu, et que même si ça parait fou, je trouvais que sur certains côtés il me ressemblait (bon ok surtout parce que moi aussi j'adore les tueurs en séries et tout savoir sur eux, et que ma mère est un peu beaucoup patronne de pompes funèbres). Donc, j'ai lu ce livre en presque m'identifiant au personnage, et je l'ai trouvé vraiment intéressant. Et finalement, c'est le seul personnage que j'ai pu supporter. La mère m'a énervé, et ses camarades aussi. Son psychologue par contre m'a plus. Et puis, même si on découvre vite qui à tuer, vu que c'est plus un thriller qu'un policier (et que je me doutais de qui c'était), et bah c'est pas grave, car on dévore quand même le livre.
Et puis, la manière dont John s'impose des règles, qu'il les retire, que le monstre en lui fini par se montrer, était bien écrit. J'ai adoré le style d'écriture, un peu hachuré, tout fluide, tout frais. C'était beau. Et ça m'a foutu des frissons dans le dos parce que maintenant j'ai l'impression que tout le monde est un sérial-killer. Enfin qui sait.
Et je conseille ce livre, tout autant que j'ai envie de lire la suite vu qu'apparemment c'est une trilogie.

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