mardi 1 mai 2012

Le fantôme de Baker Street de Fabrice Bourland


Résumé : Londres, 1932. Depuis que la municipalité a attribué à la maison du major Hipwood le n° 221 à Baker Street, le salon du premier étage semble hanté. S'agit-il d'un esprit, comme le prétendent certains ? Existe-t-il un lien entre ces manifestations et la série de crimes qui ensanglante Whitechapel et les beaux quartiers du West End ? Motivée par un funeste pressentiment, lady Conan Doyle, la veuve de l'écrivain, sollicite l'aide de deux détectives amateurs, Andrew Singleton et James Trelawney. Lors d'une séance de spiritisme organisée à Baker Street, ces derniers découvrent avec effarement l'identité du fantôme. Et quand ils comprennent que les meurtres à la une des journaux imitent ceux commis par Jack l'Eventreur, Dracula, Mr Hyde et Dorian Gray, nos jeunes enquêteurs sont entraînés dans une aventure qu'ils ne sont pas près d'oublier. Un hymne enflammé à la littérature victorienne et à ses monstres sacrés !

Mon avis : Je m'attendais à ce que ce roman soit un roman comme "La Justice de l'inconscient" de Frank Tallis, ou on nous prouve que non, les fantômes, ça n'existe pas. Mais non, au contraire, tout paraît vrai. Ce livre court, qui est réellement un rendez-vous littéraire de tous les grands de l'époque victorienne, m'a plu.

L'histoire était assez original, et fait dans un contexte qui ne peux que me plaire, moi qui adore cette époque si fabuleuse. Les recherches menées par Andrew sont vraiment attrayante, et on en apprend beaucoup sur Conan Doyle et sa relation avec son personnage - bien que j'en sache déjà pas mal -. Au début, j'ai cru que ça allait vraiment être quelque chose du genre "l'autre prétend à un fantôme, mais c'est quelqu'un en chair et en os qui fait ça", et non. Non. Pas du tout. Et malgré ça, c'était quand même sympathique, bien que justement il n'y ait finalement pas trop d'enquête, et que le livre soit un peu trop court d'ailleurs.

Le début était un peu long, j'ai mis quelque temps avant de plonger dans le livre, mais une fois que cette étape est passée, on y reste, et on savoure. Le style d'écriture, fait à la première personne, est sympathique, d'autant plus que c'est un style que j'apprécie souvent. Les noms des chapitres sont intéressants, et les personnages aussi - j'ai adoré Holmes -. Mais Andrew, m'a laissé plate. Je ne l'ai pas si apprécié que ça. James on le voit pas trop, mais ça va, je l'ai bien aimé.

Bref, si vous recherchez un livre qui regroupe tous les grands best-sellers de l'époque victorienne (avec un bonus en la personne de Jack l'éventreur), je vous le conseille. C'était sympathique, une bonne lecture, pas un coup de coeur, mais presque. Et de plus (attention spoiler), j'ai presque envie de croire, que ces personnages que je crée, ont une énergie si intense grâce à moi, qu'ils existent quelque part en fantôme.

Anecdote : Ce livre a été emprunté à la médiathèque de ma soeur.


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