dimanche 28 octobre 2012

Oscar Wilde et les crimes du Vatican de Gyles Brandreth


Résumé : En 1892, Arthur Conan Doyle, épuisé d’avoir crée son personnage Sherlock Homes, se retire au spa de Bad Homburg, en Allemagne. Mais sa cure de repos ne se déroule pas comme prévue. La première personne qu’il voit est Oscar Wilde et quand les deux amis font une série de découvertes macabres parmi le courrier des lecteurs auquel Conan Doyle avait prévu de répondre, (un doigt sectionné, une mèche de cheveux et même une main), ils sentent que le jeu ne fait que commencer. La piste les mène à Rome, au cœur de la cité éternelle, au Vatican. Le Pape Pie IX vient de mourir. Les temps sont incertains. Pour résoudre le mystère et comprendre pourquoi l’inventeur de Sherlock Homes a été convoqué de la sorte, Oscar et Conan Doyle s’introduisent dans le cercle le plus privé de l’Eglise Catholique.

Mon avis : Je crois que cet opus sur Oscar Wilde vient de devenir mon préféré. Je l'ai lu en moins de vingt quatre heures tellement j'étais à fond dedans. Il était vraiment bien, et je n'ai qu'un seul regret : Qu'il soit si court et que la suite ne soit pas prête de sortir. D'ailleurs va-t-il y avoir une suite ? J'en suis même pas sûre !

Donc bref, on nous conte l'histoire d'Arthur Conan Doyle qui découvre une lettre assez glauque destinée à Sherlock Holmes, et qui suite à ça part au Vatican avec Oscar Wilde. Je savais déjà que Conan Doyle reçevait des lettres pour Holmes alors ça m'a pas trop surpris. Ce qui m'a surpris c'est qu'il n'y ai pas Robert Sherard qu'on voit normalement dans les autres tomes. J'ai encore une fois adoré Conan Doyle, et si Oscar Wilde dit des choses qui me déplaisent certaines fois, je l'ai adoré quand même.
Le livre est très fluide à lire, il y a un peu d'humour, il y a beaucoup d'intrigues, et puis en plus, ils parlaient d'endroits que j'ai visité, vu que je suis déjà allé en Italie, donc ça me paraissait légèrement familier, et quand j'ai regardé des photos de mon voyage, j'ai découvert qu'ils parlaient d'endroits que j'avais vu et dont je ne me souvenait plus (comme la pyramide).

L'enquête est vraiment sympathique, puisque le sujet de l'église me plait souvent. Jusqu'au bout je me suis fait tout un tas de théorie sur qui pouvait être le coupable, pour découvrir que je m'étais totalement trompée, et que même au niveau du mobile ce n'était pas le bon. Il faut dire qu'on nous trompe avec des histoires pleines de symboliques, et de religion. Mais tout de même, il y a des choses que j'ai deviné facilement, avant même que Wilde en fasse la référence.
Le livre ne contient que très peu de passages assez longs, et c'est pour ça que j'étais vraiment plongé dedans : Il n'y a pas une seule minute où je me suis ennuyée ! Les passages en latins ou en italiens ne m'ont même pas dérangés, et je ressors de ce livre vraiment avec l'impression que c'était vraiment trop court.

On nous y présente une nouvelle fois des personnages historiques sur Wilde ou Doyle ou toute personne de ce livre chérit, et j'ai vraiment aimé, même si on nous parle surtout de poètes et que je n'affectionne pas trop ce domaine là de la lecture ayant du mal à en lire.
J'ai vraiment trouvé ce policier génial, et je regrette de l'avoir fini si vite. J'ai presque envie de relire les quatre premiers, tellement j'ai adoré.

Ma note : 5/5

Anecdote : Je crois que le livre devait s'appeler "Oscar Wilde et les meurtres du Vatican" vu la couverture, mais en fait non o_o....

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