dimanche 10 mars 2013

L'enfant au chat de Torey Hayden


Résumé : Conor a neuf ans. Il est sujet à des comportements obsessionnels graves. Sa mère, Laura, le croit autiste. Elle le confie au docteur James Innes en lui avouant son soulagement de s'en séparer ainsi une ou deux fois par semaine. Petit à petit, James Innes établit une relation de confiance avec Conor. Parallèlement, il rencontre régulièrement Laura. Elle lui apprend qu'elle a eu une enfance difficile et qu'elle s'est créé très tôt un univers imaginaire pour le moins curieux. Ne serait-il pas à l'origine de la pathologie de son fils ?

Mon avis : J'enchaîne les Torey Hayden pour mon challenge de lire tous ses livres en un an, et bien que je crois bien que rien ne pourra battre "Les enfants des autres" qui m'a fait beaucoup plus d'émotion que jamais encore avant, l'enfant au chat était pas mal dans son genre...
Bien qu'il soit cette fois un roman et non pas un autobiographique d'ailleurs. Et même si aussi, je n'ai pas ressenti autant d'émotions que j'aurais pu.

Le livre est divisé en plusieurs parties, puisque James, le docteur, découvre l'univers de Conor et ce qui s'y trame au fur et à mesure en interrogeant les personnes autour de lui, et notamment sa mère, et sa soeur. Je dois avouer que les passages avec Conor, qui nous montraient son évolution, qui nous faisait part de sa personnalité, de ce qu'il ne cessait de répéter (et je dois avouer qu'il me faisait peur quand il disait "Le chat sait"), et ce qui l'obsédait sans cesse, m'ont vraiment plu. Il était tout mignon, j'avais envie de le serrer fort contre moi, parce que comment il progresse et ce qu'il devient est vraiment adorable. J'adore sa relation qu'il crée petit à petit avec James.

Ensuite, il y a eut les courts passages avec Morgana ou bien encore Alan, le père de famille. La petite fille était plutôt mignonne, on voyait qu'elle était encore qu'une enfant, et qu'elle aurait aimé s'entendre avec son frère, mais là encore leur relation évolue et ça m'a fait beaucoup sourire. J'aime comment James les rapproche doucement, et comment il parle avec Morgana. Alan ne m'a pas fait grand chose comme émotion, parce qu'on le voit pas vraiment finalement.

Et puis il y a les deux parties avec la mère. Celle où elle nous raconte son histoire, et celle où il y a l'histoire de Torgon, son alter-ego imaginaire, qui vit dans un monde un peu spécial. C'est marrant, mais je n'ai pas aimé la mère au début, et je me suis rendue compte que c'était juste parce qu'elle criait souvent après Conor. Puisqu'en fait, je me suis un peu beaucoup identifié à elle et que ça m'a fait prendre conscience presque de certaines choses (puis que je les savait déjà). J'ai beaucoup aimé son histoire, on voit qu'elle a vraiment pas eut de chance, et si au départ j'ai adoré Fergus, je me suis bien vite mis à le haïr de toute mon âme.
Par contre, en ce qui concerne le monde de Torgon, je m'ennuyais plus qu'autre chose en lisant ses aventures et ça ne m'intéressait pas le moins du monde, si ce n'est, que souvent j'ai vu le parallèle entre les deux.

Fergus, pour revenir à lui, était un personnage assez inquiétant, complètement fou, et qui semble empirer au fur et à mesure de la chose. J'avais envie de l'étrangler, de lui crier dessus que Torgon n'existait pas, qu'il foute la paix à Laura... Bref j'étais assez remontée contre lui (et contre quasiment tous les personnages gravitant dans le passé de Laura d'ailleurs...)

Mais en somme ce livre est vraiment intéressant. Je me suis demandé comment on allait tout apprendre en si peu de pages, mais la résolution des mystères était pas mal du tout et ça m'a bien plu. La fin nous laisse un peu un arrière goût amer ou plutôt nous laisse sur notre fin, on a limite envie d'en savoir plus, mais bon.... C'est une bonne façon de finir au pire.

Ma note : 17/20

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