lundi 22 avril 2013

Le troqueur d'âmes de Alfred Bester et de Roger Zelazny


Résumé : Alf est un journaliste chargé d'effectuer un reportage sur un homme étrange, Adam Maser, à la tête d'une non moins étrange échoppe, le lieu noir du troqueur d'âmes. Un mont-de-piété sis à Rome mais qui a la particularité d'exister à toutes les époques en même temps et qui offre à chacun la possibilité d'échanger - définitivement -chaque aspect de soi non désiré, intellectuel ou comportemental, si farfelus et déroutants puissent paraître cessions et acquis. Une boutique, enfin, qui accueille les clients les plus divers, de Poe à Beethoven en passant par Cagliostro... Tout cela irait pour le mieux si un être maléfique ne souhaitait profiter des ressources du lieu pour assouvir ses funestes desseins...

Mon avis : On doit d'abord savoir une chose sur moi avant de lire cette critique : J'ai énormément de mal avec la science fiction. Pour la simple et excellente raison... Que je ne sais même pas pourquoi. Bon si, je n'aime ni les extra-terrestres ni les robots donc voilà.
Seulement, j'ai beaucoup aimé le principe du troqueur d'âmes. S'il y a eut un certain nombre de chose que je ne comprenait pas -soit parce que je lisais pas vraiment à ce moment là, soit parce que j'avais beau être concentré je comprenait pas quand même - En plus, j'ai trouvé que le principe était pas très exploité. Dès qu'on nous a plongé dans l'intrigue hop c'est fini y a plus trop de clients. C'était dommage.

M'enfin bon. J'ai tout de même aimé les personnages bien que parfois je ne savais plus qui était qui. J'ai ainsi aimé Alf, Adam et Gloria, et certains des clients. J'ai beaucoup aimé l'idée de l'intrigue de ce que j'ai pu comprendre, malgré tout. C'était plutôt pas mal trouvé et ça m'a fait sourire. De fait ça m'a également donné envie de lire d'autres livres de Zelazny ou de Bester. Je me demande si ce genre d'auteur parviendra à me réconcilier avec la science fiction. Je l'espère.

J'aime aussi l'univers qui s'en découle, et le système de la boutique. Cela m'a rappelé de nombreuses choses, et je me suis demandé si Docteur Who n'avait pas été inspiré par cet ouvrage, mais peut-être que je me trompe.

1 commentaire: