dimanche 26 mai 2013

Un tueur à ma porte d'Irina Drodz


Résumé : Daniel s'est brûlé les yeux lors d'un séjour aux sports d'hiver. Peu après son retour, il est réveillé en pleine nuit par un cri et des râles venant de la rue. Y aurait-il un blessé ? Daniel se précipite à la fenêtre, mais il ne voit rien. L'assassin, lui, l'a très bien vu... Et il n'a pas l'intention de laisser un témoin aussi gênant lui échapper !

Mon avis : Il me semble avoir vu le film, il y a très longtemps, parce qu'il me semble qu'il a été adapté. Ou j'ai lu le livre, je ne sais plus, en tout cas je connaissais l'histoire.
Pourtant, c'était marrant de le voir sous un autre oeil. Daniel n'a vraiment pas de chance, et pourtant s'est fait en douceur, et c'était un personnage très intéressant dû au fait qu'il ne voit rien. On découvre alors un personnage pour le moins original et qui m'a ainsi plu. La façon dont s'est décrite était ainsi bien faite et peu facilement emporter un public plus jeune (parce que je pense être trop grande moi du coup).
L'assassin était plutôt bien trouvé, et sa particularité également.
C'est un sympathique petit livre.

Une larme de sirène d'Anne Rossi


Résumé : Au cours de la traversée en bateau qui le mène vers sa nouvelle vie, Liam rencontre une sirène. Elle l'entraîne vers les profondeurs de l'océan, à la découverte d'Atlantis ; une ville extraordinaire, peuplée de créatures marines étonnantes. Hélas, un mystérieux mal se répand parmi les anémones lumineuses, vitales aux Atlantes. Liam parviendra-t-il à affronter sa plus grande peur pour venir en aide à ses amis ?

Mon avis : Après avoir lu l'adorable petit "Une démone chez les anges", j'ai craqué je me suis procuré les deux autres de la même collection. Et que dire de ce petit livre si qu'il est toujours aussi mignon, que les illustrations bien que moins nombreuses m'ont énormément plus, et que l'histoire était très belle ? Toujours aussi originale, elle nous plonge littéralement dans le monde marin, un univers que je connais guère car je ne l'apprécie pas forcément. Mais ici, c'était doux, et Liam était un personnage intrépide et aussi qui ne perdait pas son caractère d'enfant vu que bien souvent il a eut des hésitations. Tilith et l'autre (son nom, je l'ai oublié, argh), étaient sympathiques aussi, des vraies sales gamins mais gentils quand même.
L'histoire était vraiment belle, avec cette intrigue d'anémone, de méduse et d'abysse. J'ai beaucoup aimé, et je pense que ça peut vraiment plaire aux enfants.
L'écriture était très simple, donc peut facilement être comprise et l'histoire se lit très vite. La couverture est jolie, bref, tout est sympathique dans ce livre. J'espère qu'il y aura peut-être d'autres aventures de cet univers car je l'apprécie beaucoup.

L'Elue de Loïs Lowry


Résumé : Kira est née avec une jambe tordue. La jeune fille a toujours vécu sous la protection de sa mère, mais cette dernière vient de mourir. Aujourd'hui, Kira se retrouve seule dans un monde où les faibles et les infirmes sont impitoyablement éliminés. Dans son village, les femmes se liguent pour la chasser, mais le Conseil des seigneurs s'y oppose. Kira possède un don pour la broderie. Désormais, c'est elle qui sera chargée de restaurer et d'achever la robe sur laquelle est brodée l'histoire de son peuple…

Mon avis : De cette auteur je connaissais le Passeur, qui me nargue chaque fois que je le vois en librairie (parce que ça ressemble au titre de mon livre préféré, le Passage et que c'est chez le même éditeur). Aussi, aie-je décidé de la découvrir avec un autre titre prêtée par une amie. Comme ça semblait parler de couleur, et que je suis une adoratrice de ce domaine je m'y suis donc attelée.

C'est une histoire à la fois remplie de tendresse et très dure en même temps. En plus, ça ne se fini ni bien ni mal, plutôt neutre. On découvre un univers alors futuriste sans l'être réellement vu que ça reste plutôt arriéré voire féodal. Un monde où les faibles sont jetés au Champ, endroit pour les hommes. On suit alors Kira, une jeune fille au don particulier de broderie, qui va se faire engager par le Palais pour rénover la Robe du Chanteur. C'est un personnage très fort malgré son handicap - elle boite à cause d'une jambe malformée - qui s'entend bien avec Matt - mon personnage préféré, adorable, indiscret, trop curieux, au langage rigolo, innocent et tout - et avec Thomas, qui était très fort aussi comme personnage. Jo était mignonne également.
C'est une histoire assez triste, parce que je me suis doutée de la vérité, sur les bêtes, sur les bois, et sur la vérité qui se cache derrière la Brodeuse, le Sculpteur et la Chanteuse.
C'était assez dur, aussi. J'ai beaucoup aimé la partie sur les couleurs, sur le bleu également, et comment on parvient à trouver cette couleur jusqu'alors disparue.

La fin m'a un peu rendue triste, j'en voulais un peu plus, parce du coup elle est peut-être un peu trop ouverte, on a l'impression qu'il pourrait y avoir une suite....
Mais sinon, j'ai beaucoup aimé.

C'est pas sorcier, Harry ! de Gordon Zola


Résumé : Les sorciers en ont marre ! Pour se venger de l'ombre que leur fait un certain Harry Potter, ils décident de voler le dernier livre de JFK Bowling et d'enlever l'acteur qui joue dans les films ! Une course effrénée à travers la planète. La sixième aventure du commissaire Guillaume Suitaume, le plus calembourdin des policiers.

Mon avis : .....Wow. Je m'attendais pas à ça et pourtant le résumé résume bien le livre. De retour dans les jeux de mots mauvais de Gordon Zola, avec un humour tellement... Ahlalala... Mais que dire d'autre d'un peu plus pertinent ? Et bien nous avons là une histoire bien ficelé, à l'intrigue complètement culturelle et fantaisiste, mais qui dérange pas le moins du monde. La façon d'écrire de l'auteur n'a pas changé, et souvent c'était un peu bon point. Les jeux de mots et les interventions de l'auteur était plutôt marrante et même si parfois il y avait sûrement des choses qui m'échappait j'ai suivi l'affaire avec attention. Entre des sorciers qui se révoltent, un labyrinthe, Nicolas Flamel et Salomon, on a de quoi faire.

Guillaume Suitaume apparait pas vraiment comme star dans ce livre vu qu'on a bien d'autres personnages qui viennent mettre leurs grains de sel dans toute l'histoire. Pleins de choses totalement insolites se déroulent et pour la plupart m'ont fait sourire. L'histoire dans le fond est ce qui m'a vraiment plu. Oh certes, tous les personnages avaient chacun leur côté déluré et intéressant, mais c'est bien l'intrigue et les rebondissements qui m'ont plu. D'ailleurs, les rebondissements, y en a jusqu'à ne plus en savoir quoi en faire. Dans le passé et dans le présent, on s'y perd un peu d'ailleurs, c'est tout foufou, mais très appréciable.

J'aime beaucoup, même si certains passages m'ont un peu perdu, l'histoire est vraiment originale, et me donne envie de tous les lire.

Prise d'otages à la Bastille d'Hubert Ben Kemoun


La couverture est pas celle que j'ai, mais sinon elle spoilait....

Résumé censuré : Superbe demeure que la maison du n° 5 de la rue de la Bastille ! Protégée par un mur et gardée par un fauve. Mais rien ne peut arrêter Antoine, cette nuit. Dans cet écrin vit Marianne, et Toine a parié de lui faire une déclaration d'amour originale et romantique.

Mon avis : J'ai attendu tout le long jusqu'à la fin ce qui se produit à la couverture. Et finalement... Bah c'est pas la scène la plus intéressante. Mais sinon, ce livre était plutôt sympathique. J'avais été très déçue du dernier livre policier pour la jeunesse que j'ai lu récemment, alors qu'ici toute l'histoire m'a plu. Tout ce qu'il s'y passe, la réalité des personnages, des méchants, et surtout de l'action qui s'y déroule. Antoine était un personnage charmant, bien que souvent je l'ai trouvé trop têtu.
Mais vraiment.
Sinon, Marianne était mignonne, le méchant était vraiment bien, l'histoire bien tournée, les descriptions bien foutues également.
Ce livre se lit très vite, et pourrait vraiment plaire aux enfants intéressés par le genre policier. Il n'y a pas vraiment d'enquête en soit, mais ce n'est pas si dérangeant.
J'ai juste trouvé la fin un peu rapide à mon goût...Je voulais en savoir plus sur ce qui se passerait après moi... Et puis en plus... J'aurais aimé d'autres aventures avec Antoine, mais bon.

Aie-peur et tais toi de Gudule


Résumé : Mickette est une fan des récits d'horreur d'Ernestine Griffu ! Mais où la romancière trouve-t-elle donc son inspiration ? La pauvre Mickette va le découvrir malgré elle : elle a été kidnappée pour devenir l'héroïne d'un prochain roman... plein de monstres et de morts-vivants !

Mon avis : Ce petit livre très rapide à lire, est plutôt mignon et à la fois terrifiant (enfin pour les enfants, moi j'ai surtout été inquiète pour l'avenir des personnages). Mickette est un personnage très frais et drôle qui a des réactions pour les moins anodines et qui m'a fait beaucoup rire. L'idée d'une romancière qui enferme les enfants dans ses livres était très originale et bien utilisée. La fin m'a paru quand même un peu plate de ce côté là, bien qu'elle m'ai fait rire également.
Sinon, le garçon (j'ai oublié son nom) qui accompagne Mickette était mignon tout plein et Satan était très drôle. Ernestine quant à elle....Bof. Ca va à aller.
L'écriture et l'intrigue m'ont énormément plu, et je pense que ce petit livre pourra ravir les petits en quête de frisson...Et de rire.

Défense et trahison d'Anne Perry


Résumé : Lors d’un incident bizarre qui émeut l’aristocratie londonienne, le général Carlyon est tué dans ce qui semble un accident grotesque. Mais Alexandra, la femme du général, confesse son meurtre. William Monk, Hester Latterly et Olivier Rathbone travaillent d’arrache-pied pour faire tomber le mur de silence élevé par l’accusée et la famille de son époux.

Mon avis : Troisième opus des enquêtes de William Monk, ce livre est très complet, apportant une enquête forte intéressante (pis aussi un peu malsaine et dérangeante), et quelques découvertes sur le passé de notre détective amnésique qui ne se souviens de rien mais qui recouvre la mémoire au fur et à mesure des livres.
Encore une fois on nous plonge dans une histoire de famille - à croire que l'auteur adore ça - avec un procès et surtout beaucoup de présence de la part d'Hester Latterly (même si je dois avouer, je préfère Monk).
Les personnages suspectés étaient pour la plupart détestable, et si à la base la victime semblait tout à fait innocente, elle a fini par me dégoûter lui même. La vérité qui se cache derrière ce meurtre dont on connait déjà la coupable, m'a vraiment fait faire une grimace tellement c'était assez immonde.

L'enquête était donc mouvementé, forcément les gens apprécient pas qu'on fouillent dans les plus grands secrets de leur famille, et aussi, la vérité était surprenante. Le procès était toujours aussi bien mené, et à la fin j'ai pleuré de soulagement.

J'aime toujours autant Monk et Hester, et leur relation qui se rapproche. Le major était un personnage très attrayant et amusant, ressemblant un peu à Lady Callandra. Ce sont des alliés précieux je trouve. Olivier Rathbone me plait beaucoup, je le trouve très classe, mais je préfère quand même Monk, que finalement on ne voit pas non plus énormément à l'intérieur de ce livre.

En soit une très bonne enquête, bien que j'avoue à certains passages avoir décroché.

mercredi 22 mai 2013

Troubles de Jennifer Provins


Résumé : Condamnée à tort pour un meurtre qu'elle n'a pas commis, Clara se retrouve internée à l’hôpital Saint-Etienne, une prison psychiatrique dont on ne ressort pas. Dès son arrivée, on lui ôte tout ce qui fait sa personnalité : sa vie, ses affaires, son nom, sa liberté entière, à la place de laquelle on lui décerne un numéro. Mais #2432 n'est pas seule. Tout au fond d'elle, emprisonnée entre les murs de son esprit se dissimule un monstre, son autre moitié, Carla...

Mon avis : Tout d'abord, je dois dire que la couverture est magnifique et communique bien un certain endroit du livre.
Ensuite, je tiens à remercier Jennifer elle même de m'avoir envoyé son livre afin que je puisse faire cette chronique.

Maintenant, commençons par dire ce que j'ai pu penser de celui ci. Et bien tout d'abord, je dirais que le sujet est bien maitrisé. Etant une grande fan de psychologie et de policiers, j'avais prévenu que je serais très intransigeante là dessus, à part un ou deux défauts sans grande importance, je dirais que pour le coup c'est bien utilisé et fait. En plus, l'univers se passe dans le futur et pourtant on n'en a pas vraiment l'impression. L'histoire en elle même est assez originale vu que ça se passe dans un hopital psychiatrique. Après, je dirais que c'est sur ce point là que j'ai été légèrement déçue. Je m'attendais à un rebondissement du tonnerre, un truc surprenant et tout, et en fait non...Le dénouement à été tel que celui que je l'imaginais avec quelques répétitions et trop peu de mystère. Tant pis. Je pense que le sujet a été abordé trop légèrement, je pense que l'auteur aurait pu faire "pire". Je m'attendais vraiment à quelque chose d'angoissant et psychologique, et au final pas trop, c'est facile à comprendre, facile à cerner et y a très peu de surprise. C'est plus un roman d'action qu'autre chose.

L'écriture est, particulièrement fluide, et j'ai donc lu très rapidement, les mots se suivent, le vocabulaire n'est pas trop complexe mais pas non plus enfantin, bref, ça se lit, et c'est agréable aussi. Les personnages en soit sont bien construit, bien que nombreux et parfois pas différenciables au vu de leurs numéros.... Clara est insupportable tellement elle est niaise, qu'elle ne cesse d'appuyer "noon je suis pas folle" alors qu'en fait si mais c'est pas grave...Carla, elle m'a plu, elle est plus tordue, plus machiavélique, et surtout, sa relation avec Clara était sympathique. Sinon, les autres me plaisaient également, même le personnel, que ça soit le psy ou le directeur ou même les surveillants, des méchants plutôt sympathiques et dans le genre que j'aime bien. Les détenus quant à eux, me plaisaient pour la plupart, sauf #1400 quelque chose... 1450 il me semble. Matt était cool, la fille à la fin aussi.

Ma  note : 7/10

Baby-sitter blues de Marie-Aude Murail


Résumé : Émilien déteste les mioches qui pleurnichent. Il s’est juré de ne jamais devenir père. Un père, d’ailleurs, il ne sait pas ce que c’est. À quatorze ans, il vit seul avec sa mère depuis toujours. Alors, pourquoi jouer les baby-sitters ? Par appât du gain, bien sûr. À 15 euros de l’heure, il pourra bientôt se payer le PC de ses rêves… Mais voilà, à force de mentir en se faisant passer pour un as du baby-sitting et de potasser Comprendre et aimer son enfant, Émilien se prend au jeu. Et il s’intéresse si bien au petit Anthony, six mois, le bébé qui ne sourit jamais, qu’il finit par s’y attacher. Hélas, c’est au moment où il prend vraiment goût à la garde d’enfants que sa mère l’empêche de continuer. Études obligent. Émilien trouve un compromis : donner des cours de français à une dyslexique. Lui qui cherchait à parfaire sa connaissance du coeur humain, il va être servi

Mon avis : Ce livre était tout d'abord très drôle, parce qu'Emilien est vraiment un garçon marrant. Parce que tout simplement ses histoires qu'ils racontent sont drôle, sa façon de parler aux enfants est marrant. Bref, je me suis bien amusée.
L'histoire est assez douce, et plein de tendresse, vu qu'Emilien fait du baby-sitter, et qu'on se rend compte que s'il aime à ce point ça c'est tout simplement sûrement parce qu'il n'a pas de petit frère ou de petite soeur donc qu'il commence à comprendre ce que c'est et qu'il a toujours voulu en avoir inconsciemment. J'adore, aussi les enfants qu'il garde, et le fait qu'il à la solution miracle à chaque fois.
Et puis, sa relation avec sa mère et sympathique comme tout et aussi avec Martine-Marie. J'ai pas vraiment aimé Amandine. Mais j'ai beaucoup aimé les adultes.
L'écriture est vraiment bien également. Vers la fin j'ai haussé les sourcils, parce qu'Emilien m'a surprise, mais que finalement c'est compréhensible.

Bref, j'aime beaucoup, et j'aimerais lire la suite si ma soeur l'achète et la lis.

lundi 20 mai 2013

La cantatrice chauve d'Ionesco


Résumé : Qu'importe que la cantatrice soit chauve puisqu'elle n'existe pas ! Dans cette petite "anti-pièce", première oeuvre dramatique de Ionesco, il n'est fait référence que deux fois à la cantatrice chauve, personnage dont on ne sait rien et qui n'apparaît jamais. Il s'agit bien là d'un Nouveau Théâtre, celui qui donne naissance à des pièces sans héros, sans sacro-sainte division en actes, sans action, sans intrigue, avec en guise de dénouement la quasi-répétition du début, et dont les traditionnelles retrouvailles sont remplacées par une parodie de reconnaissance d'une invraisemblance ahurissante.

Mon avis : Pour le coup je n'ai lu que la Cantatrice chauve que j'avais déjà lu et même critiqué ici. Ca m'a fait du bien de la relire, j'avais pas oublié à quel point c'était absurde, mais pour le coup le revoir encore ça m'a vraiment fait rire. Cette pièce reste ma préférée, et les personnages sont tellement bizarres... On dirait qu'ils se parlent, puis qu'ils oublient ce qu'ils ont dit, et leurs dialogues s'entremêlent dans de la folie pure entre un diner anglais (finalement pas vraiment pris), une histoire de famille Bobby Watson, deux époux qui en fait ne sont pas mariés et tout. Rien que la fin sidère par son absurdité la plus totale.
C'est plaisant et rafraichissant, mais aussi ça surprend. Parce que vraiment, on comprend rien, et à la fois c'est compréhensible. On sait que c'est délirant et on apprécie.
Mon personnage préféré reste néanmoins la pendule, qui semble avoir sa propre vie dans l'histoire et qui est assez étrange.
En tout cas, moi j'adore.
Si je n'ai pas voulu lire la leçon, c'est par choix c'est tout. Je compte le lire après, plus tard.

Le Changelin de Marie-Aude Murail


Résumé : Un Changelin, c'est un enfant des fées, un être maléfique devant qui il faut surveiller ses paroles. Personne ne fait confiance aux Changelins. Pourtant, Dame Rosamonde, elle, fit confiance au héros de cette histoire. Etait-ce parce qu'elle était seule et se savait en danger ? Ou parce qu'elle sentait que ce garçon aux cheveux roux et aux yeux trop verts, qu'elle avait engagé comme serviteur, lui serait fidèle envers et contre tout ? Un livre pour les enfants qui aiment déjà lire tout seuls.

Mon avis : Je dirais que ce livre est trop court, qu'il y a des choses qu'on ne comprend pas forcément. Malgré tout, l'histoire est intéressante et plutôt originale. Seulement, je sais pas, j'ai vraiment trouvé qu'il manquait des choses. Les illustrations sont pas vraiment mon style de dessin alors j'ai pas trop aimé (en plus j'ai eut l'impression que le style changeait parfois). Néanmoins, ça m'a fait rire à un certain moment, et les personnages n'étaient pas dénué de charme.
Forcément c'est un livre qui se lit très vite, et qui peut donc plaire aux petits.

Le jeu des apparences de Rebecca Winters


Résumé : La mort de son père avait agi comme un révélateur pour Jenny. Qu'avait été sa jeunesse ? Une longue suite d'aventures sans lendemain, de scandales qui avaient la une des journaux à sensation. Aujourd'hui, elle était décidée à casser cette image d'héritière sans cervelle. Et pour cela, il n'y avait qu'une solution : se mettre au travail. Sous une fausse identité, elle se fait embaucher dans l'un des restaurants de la chaîne de son père afin d'y apprendre le métier. Mais bizarrement au même moment, le célèbre journaliste Corbin Blackwell se fait lui aussi engager au restaurant, sous prétexte de réaliser un reportage. [Je coupe là, après ça spoile et en plus c'est mensonger]

Mon avis : Quand j'ai lu le résumé je me suis "fichtre ! Un harlequin avec quelques rebondissements", et du coup je l'ai pris. Oh, oui, du rebondissement....Hurm. Il y a plus de mystère que de rebondissement, et en plus, en tant que mystère, bien qu'il existe et que je ne l'ai pas deviné, il est fin, et tellement petit que voilà.
Comment résumé ce livre ?
Elle, Jessica, héritière à la réputation houleuse (mais en fait, il n'en est rien, elle est vierge jusqu'au bout des doigts, vous comprenez pauvre petite chou, les gens ont colporté des vilaines rumeurs sur elle !) qui à la mort de son père décide de se mettre au travail dans un des restaurants de son géniteur en ne dévoilant pas son identitée pour que personne ne la reconnaisse (et en changeant bien sûr, uniquement que son nom de famille. Super cachette !)
Lui, Blackie, Corben, comme vous voulez, journaliste à plein temps (mais pas que), qui vient au restaurant pour faire un reportage sur les camionneurs et les serveuses, et ce, sous une fausse identitée. On le reconnait surtout à son regard bleu qui a séduis l'héroïne dès la page 18 (bien qu'à ce moment là elle s'en rendait pas compte, seul le lecteur moins niais qu'elle pouvait le savoir)
Les deux vont chacun tomber sous le charme de l'autre en se cachant certaines choses.
Youpi.

Mais du coup, j'ai bien ri, parce que leur histoire est niaise, rapide, et qu'en plus Jessica ne voit réellement ce type que par son regard. Comme à son habitude de mâle d'histoire d'amour gnangnante, Blackie est possessif et jaloux, mais pourtant il m'a plu (bien que je l'ai trouvé flippant, il la suit tout le temps, il veut tout le temps être avec elle, gavant quoi). Jessica était tellement naïve que j'en riais, et en plus quand j'ai appris qu'elle était vierge, ça m'a fait encore plus marré parce que ça confirmait bien des clichés.
Les autres personnages en soit était sympathiques, mais bien sûr, autant que peut l'être un personnage de Harlequin

Sinon, encore une fois j'ai mis des post its, mais quand j'ai vu qu'à la page 40 j'en avais déjà 4, je me suis arrêtée à là. Mais si j'avais pu, j'aurais rajouté les passages sur le regard de Blackie, ou bien le moment ou Tom (le patron de Jessica et l'ancien ami de son père), dit à celle ci que c'est peut-être un peu rapide de se marier avec Blackie alors qu'elle le connait que depuis un mois même pas et qu'elle sais pas encore tout sur lui. Sur le coup je me suis dit "Ah ! Un personnage intelligent, tiens !"

"Non, elle ne pouvait l'avoir déjà rencontré. C'était le type d'homme qu'une femme n'oublie pas" : Vu ce qu'elle dit sur lui, je vois pas trop pourquoi (célibataire, casier vierge, nombreux voyages, peu d'expérience....)
"Mais Blackie Archer ne reviendrait pas. Pourquoi, alors, ressentait-elle cette étrange impression de perte ?" Ou comment tomber amoureuse à la page 18.
"Oui c'est le nom de jeune fille de ma mère" C'est marrant, le type a pris le nom de sa mère, et elle aussi. Huuum quelle coïncidence et originalité....

Kévin le révolté de Torey Hayden


Résumé : " Zoo-boy " : on avait presque oublié le nom de cet adolescent qui vivait tapi sous les tables... Kevin est considéré comme un cas désespéré : il a totalement cessé de parler vers l'âge de neuf ans. Abandonné par sa mère, il a été confié à des institutions spécialisées mais personne n'est venu à bout de son mutisme volontaire. C'est alors qu'on fait appel à Torey L. Hayden dont les méthodes commencent à susciter l'intérêt des psychologues traditionnels. Un rude et passionnant combat s'engage aussitôt contre la peur et la souffrance. Mais les réserves de patience et - pourquoi pas - de tendresse de Torey sont inépuisables.

Mon avis : Quand j'ai perdu ce livre (enfin, égaré, dans le sens où il était enseveli sous un bazar monstre), que j'avais plus envie de le lire et tout, j'ai fait une pause.
Puis je l'ai repris. Il est tout aussi bien que les autres Torey Hayden. Dans le sens où, encore une fois, mon coeur a vraiment battu, ou les phrases Kévin sont fortes, poignantes, crus de vérité et dit avec une telle sincérité qu'à chaque fois j'adorais. Que ça m'a fait pleurer, et aussi mise en colère, bref, que ce livre encore une fois m'a bouleversé du plus profond de mon être.
Kévin est un pauvre gamin trainé de foyer en foyer qui arrive vers Torey Hayden dans un état lamentable, sale, aux phobies indénombrables, muet. Encore une fois, elle parviendra à l'apprivoiser, petit à petit. Pourtant, malgré tous les efforts qu'elle aura fait, il y aura toujours des moments où Kévin re-plongera. Du coup, l'aspect répétitif des livres de cette femme est revenu, mais bon.
Ce qu'a vécu Kévin est tout à fait immonde, et même si parfois il m'a fait peur, je crois que je le comprend un peu. Ca m'a foutu des frissons dans le dos, et du dégoût profond. Je me suis pas tellement attaché à lui finalement (sinon à ces phrases poignantes), mais j'aimais quand même ce livre.
Jeff était un personnage aussi bien, Charity un peu moins, je la trouvais lourde et collante, bien que parfois mignonne (c'était une pauvre gamine quand même).
Encore une fois, il y a eut des gens adultes, responsables et qui bossent dans ce domaine de l'éducation spécialisé, de l'hopital psychiatrique et tout, qui m'ont dégouté par leurs actes.

Mais, malgré le fait que de nouveau on retrouve tous les ingrédients d'un Torey Hayden (même style d'écriture, même explication de comment elle s'est retrouvé avec l'enfant principal, même mystère se cachant autour de l'enfant principal de l'histoire, même présence d'autres enfants que celui ci, même effet de répétition), ça a quand même marché, et mon coeur a battu très fort.
La fin m'a fait sourire, et à fini de m'achever, comme à chaque fois, et de nouveau donc, j'ai été charmé par cette auteur et ce qu'elle a pu vivre avec les enfants.
Bon ma tête tombe en lambeaux, je vais pas tarder à dormir, mais avant, je veux faire un tirage The Hat. (je ferais la critique de Kévin le Révolté demain)


Prioritaires

- Défense et Trahison (414 pages)
- Aie peur et tais-toi ! de Gudule (121 pages)
- Le jeu des apparences de Rebecca Winters (154 pages)

The Hat

-C'est pas sorcier Harry ! de Gordon Zola (348 pages)
- La Brigade des Crimes Imaginaires et autres histoires fantastiques et déglinguées de Daniel Nayeri (367 pages)
- Le changelin de Marie-Aude Murail (60 pages)
- Baby-sitter blues de Marie-Aude Murail (137 pages)
- Raga mortel d'Ellis Peters (255 pages)
- Péplum d'Amélie Nothomb (154 pages)
- La cantatrice chauve d'Ionesco (81 pages)
- Cabeza de Fuego de Raymond Blanc (185 pages)
- Arrêt Vagram de Samuel Delage (246 pages)
- Nouveaux contes des collines de Rudyard Kipling (280 pages)

Soit... 13 livres avec 5 policiers, 4 jeunesse, 1 littérature contemporaine, 1 harlequin, 1 conte et légende et 1 théâtre pour 2 802 pages

dimanche 19 mai 2013

Les dossiers secrets de Harry Dickson tome 1 de Brice Tarvel


Résumé : Dans les rues de Londres battues par la pluie, une créature monstrueuse rôde et tue. Comme on s’en doute, Harry Dickson va se mettre en chasse, mais la traque sera longue et périlleuse. Le grand détective devra établir un lien entre la mort d’un journaliste curieux comme pas un, une jeune lady veuve claquemurée dans un quartier peu digne de son rang, des vieilles filles aussi suspectes que possible et un singulier montreur de freaks de Seven Dials. Mais notre limier en a vu d’autres, et les rouages parfaitement huilés de son esprit d’exception parviendront une fois de plus à repousser les forces des ténèbres. En Bretagne, Harry Dickson et Tom Wills traquent d’infâmes contrebandiers au péril de leur vie. Tom est sauvé de la mort par l’intervention d’un vieux savant et de sa mystérieuse machine. Mais celle-ci éveille de malsaines convoitises. Dérobée, elle déchaîne bientôt des forces telles que son voleur lui-même n’est pas de taille à leur faire face. Seule l’intervention du détective viendra à bout d’un péril menaçant l’humanité toute entière... Harry Dickson n’est pas un détective comme les autres. Certes, il a le flegme, le flair et la logique, et même l’assistant de rigueur, toujours en retard d’une déduction : le jeune Tom Wills. Mais son univers est celui de l’étrange. Monstres et créatures anormales, occultisme et paranormal, ennemis déguisés et gangs clandestins, tels sont les éléments qu’il rencontre au cours de ses aventures. Et les enquêtes qui le mènent au coeur des brouillards londoniens de « La Main maléfique », ou sur les côtes bretonnes battues par les tempêtes dans « L’Héritage de Cagliostro », ne font pas exception. Suivez la plume talentueuse de Brice Tarvel sur la piste du « Sherlock Holmes américain », et revivez, le temps de ces deux aventures inédites, l’époque héroïque des mini-romans en fascicules.

Mon avis : Prêt d'une personne qui m'avait dit que ce "Sherlock Holmes" avait la science infuse, et m'a demandé après de lui dire si c'était vrai ou non, ce livre était très court. Parfois incompréhensible, rien qu'au chapitre un j'ai rien compris, y a presque pas d'introduction des personnages rien.
D'accord. Bon.
Y a fallu donc que je m'y fasse, j'ai suivi l'affaire, trouvant ça tellement bizarre et étrange, comprenant pas la moitié des trucs, parce que Harry découvrais tout en un claquement de doigt, et du coup, je suis d'accord avec le fait qu'on dirait qu'il a la science infuse. D'un coup il sait un truc, on sait même pas comment mais c'est tout voilà.
Après je dis pas, les affaires étaient très intéressantes, originales, l'une ou l'autre, j'ai beaucoup aimé le principe, le côté fantastique, et tout. Et Harry Dickson était un personnage quand même sympathique malgré tout. Et Tom Wills aussi. Mais bon voilà. Je sais pas, c'était pas si génial que ça. Bien, sans plus, même si j'ai bien envie de lire les autres tomes.

Le retour des phénix acte 2 : Entre deux mondes de Marion Obry


Résumé : Monter sur le trône Impérial d'Iragond et gouverner. Si seulement tout avait pu être aussi simple. Mais Alex et Fabrice ont disparu. Lanks, le chef de l'armée Eins, n'est pas le seul à désirer rompre le fragile Équilibre des mondes, et ce, à n'importe quel prix. Mais alors qu'elle pensait que le pire était passé, elle s'aperçoit que les ennuis ne font que commencer. Plus rien n'est certain... Tout s'écroule... Là, dans l'ombre, une ennemie à laquelle nul ne s'attendait se réveille.

Mon avis : Que dire de ce livre ? Euh. Déjà, c'est un tome qu'on pourrais et à juste raison appeler : "Le tome des révélations les plus farfelues qui puisse y avoir sur terre" en à peine quelques secondes on apprend deux trucs très troublants et pour le premier je dois avouer que j'ai explosé de rire, et que ça m'a juste un peu refroidi (dans le sens, où c'était si rapide que bon voilà c'était pas non plus génial quoi). Je voudrais dire que j'ai adoré ce tome, mais en fait, pas tellement (même si je l'ai beaucoup aimé quand même).
On apprend donc une révélation ultime, dont je me doutais qu'il y avait un secret caché là dessous. Après, pour imaginer qu'en fait c'était "ça"...Non quand même pas, donc j'ai été surprise, et ravie de constater que l'auteur a vraiment tout prévu. Bien que ce nouveau personnage qui se dévoile à nous m'a fait rire, par son arrogance, son égo démesuré, sa façon de dire "moi je suis la plus forte, moi je contrôle tout le monde, moi d'aaabord, et pis moi bah je veux tous les pouvoirs, pis moi je suis la plus mieux. Les autres y servent à rien, et du coup bah moi, dès que je les trouve inutile, je m'en débarrasse", et je me doutais que ça allait pas se passer comme ça, même si ça m'a pas empêché d'inventer une hymne stupide sur ce personnage (dont j'ai fait part à l'auteur....Hurm.)

Après, on découvre un peu mieux Maroussia, qui m'a ni plu ni déplu en fait, je haussais les épaules quand je la voyais, mais ça doit être à cause de "Moi moi" (je ne révèle même pas le nom du personnage c'est dire). Sinon Jennifer était lourde, gavante, agaçante, Lys et Chris, sympas comme tout, Pierre euh...Bah c'était un peu un petit naïf. J'ai quand même encore aimé Lanks et j'ai apprécié le concept du Néant. Et même si on le voit pas non plus trop, j'ai adoré le Roi Victor. Gabrielle était lourde aussi un peu, mais ça allait elle me faisait rire quand même.
Il y a pas mals de trucs surprenants dont je me doutais pas du tout, d'autres que j'ai pas compris, mais bon, Moi moi est impulsive et pense qu'à elle et à ses fins donc voilà. (En fait, j'ai vraiment trouvé ce personnage ridicule alors que c'est un méchant quoi). Mais je dois avouer un truc, en vrai ce perso "moimoi" je l'ai quand même beaucoup aimé malgré tout ce que je peux dire sur elle et ses défauts. C'est bizarre mais bon.

Néanmoins, j'ai vu quelques fautes d'orthographe, j'ai trouvé l'action parfois trop rapide ou incompréhensible, du coup ça m'a fait parfois ni chaud ni froid, et bref, ce tome était bien, certes, mais pas meilleur que le tome 1 et j'espère sincèrement que le tome 3 sera meilleur. Parce que du coup, j'ai failli pas trop prendre ce livre au sérieux, et je doute que ça soit le but ici. Même si certaines scènes m'ont surprises, choquées, ou encore attristées.

Ma note : 3.5/5

L'échelle de Dionysos de Luca di Fulvio


Résumé : 31 décembre 1899. Premier d'une longue série, un carnage à La Mignatta (la Sangsue), repaire des voleurs, violeurs, prostituées et misérables rejetés par la ville, ensanglante le siècle nouveau. Dans cette zone de non-droit, reclus dans leurs somptueuses villas, vivent aussi les riches actionnaires d'une sucrerie. Tel un Dionysos saisi par une orgie de violence, le " monstre assassin " s'est acharné sur le corps de leurs femmes. Muté au cœur de cette poudrière, l'inspecteur Milton Germinal, héroïnomane repenti, tente de décrypter la signature du tueur dans ses rituels macabres. Une descente aux enfers qui le sauvera, ou le mènera à sa perdition. Car celui qu'il traque semble prêt à franchir tous les paliers de l'horreur pour atteindre son but mystérieux... Retrouvant l'émerveillement des lectures adolescentes, Luca di Fulvio nous ramène à la grande tradition du feuilleton dans ce qu'il a de plus noble. Sombre, complexe, original, ce thriller fulgurant aux dimensions de tragédie antique nous fait dire que Dickens, Hugo, Dumas et Zola ont enfin rencontré Thomas Harris !

Mon avis : Ce livre à l'allure d'un livre de steam punk, et aussi d'une tragédie grec, c'est vrai. Ce livre est très étrange, et malgré son côté un peu décalé, est très sérieux et assez magique. Bien que souvent on nous parlait d'autre chose que l'enquête, celle ci est toujours présente par les personnages semblant tous cacher quelque chose. Que ce soit le Docteur Noverre, que j'ai énormément apprécié par son physique atypique, son  caractère et sa façon d'avoir une certaine autorité sur Germinal. Ou bien encore, Germinal Milton, sa façon de se droguer et le pourquoi du comment que l'on apprend au fur et à mesure, et sa relation avec Ignès, une mystérieuse femme au passé tout aussi sombre et dont leur couple m'a fait super battre mon coeur (deux écorchés ensembles). Ou bien même alors, Sciron que j'ai détesté dans sa manière de traiter les gens, ou Stigle, qui m'étais indifférente, ou même Zôla que j'ai adoré et notamment comment il est avec Noverre.
Tant de personnages tout aussi originaux, au passé louche, et à l'aspect étrange, qui m'ont fasciné.

Après, au niveau de l'histoire, j'ai beaucoup aimé aussi, parce que c'est très mystique, ritualiste, qu'on se demande tout le long le pourquoi du comment, et qu'on n'apprend pas forcément tout à la toute fin (dans le sens où, au fur et à mesure on a des informations). L'enquête trainait parfois en longueur, mais ça allait. J'ai beaucoup aimé la dernière partie de l'histoire qui nous révèle tout.
Finalement ce livre est très intéressant et je ne comprends pas pourquoi il a eut si peu de succès.


jeudi 16 mai 2013

Peine Maximale d'Anne Vantal


Résumé : Trois jours au coeur d’un procès. Deux accusés, frère et soeur, et la petite dernière, libre, mais dont le sort va être également scellé. Trois jours seulement - où l’on retient son souffle - pour se forger une intime conviction.

Mon avis : Ce livre est dur, et à la fois démonstratif de ce qu'est réellement un procès. Ce n'est pas ce que New York Police Judiciaire tente de nous montrer, c'est plus poignant, plus lourd, plus long (quoique les épisodes de cette série sont.... bref). Et surtout, c'est dur. Vraiment. Le livre est très bien écris, on a tour à tour un aperçu de ce que perçois chaque personnages, le jury, les victimes, les accusés, les témoins, les avocats, les procureurs et tout. C'est assez intéressant et en plus ça peut nous faire criser parce que trois membres du jury sont détestables pour l'une ou l'autre raisons, qu'on a envie de faire taire les procureurs, et puis on a de la peine. Parce que Kolia est un pauvre type qui n'a pas eut de chance, et qui à craquer au mauvais moment. Parce que Léna aime son frère et voilà, qu'elle lui fait confiance. Parce que personne ne pense à Anna qui va se retrouver toute seule si son frère et sa soeur finissent en prison. (d'ailleurs, à ce propos un passage m'a émue énormément !)

J'ai vraiment beaucoup aimé. Comment c'est fait, comment c'est raconté. comment les moments longs de la justice sont résumés. Comment ça se fini. Comment c'est juste beau et humain. Parce que ce livre est humain. Les personnages sont tellement crédible qu'on pourraient très bien les rencontrer dans la rue. Parce que oui, si on se fais séquestrer, on peut en rester traumatisée (même si la femme me saoûlait vraiment, je la trouvais trop pleurnicheuse), parce qu'on peut craquer à tout moment et faire des choses pas forcément légales... En plus, le procès était tellement bien tourné, tout était joué. Pas de place au hasard dans ce procès. Tout est calculé à la moindre chance.

Même s'il y avait certains passages (un ou deux) que j'aurais voulu voir être prolonger ou encore une chose que j'aurais aimé savoir, ce livre est fort, et j'aime beaucoup.
En plus, on peut aussi se rendre compte que l'écriture est "neutre" et impartiale mais pourtant, m'a emmené à me mettre dans tous les états, colère, joie, tristesse, et puis aussi, peur du dénouement.
J'aime beaucoup.

Noël Sanglant de Kjetil Try



Résumé : Les viscères d'un comédien, d'une religieuse puis d'un âne sont retrouvés congelés. Où sont les corps ? Et quel est le but du meurtrier ? Nouveau nom dans le monde du polar nordique, Kjetil Try se fait le narrateur d'un conte de Noël pas tout à fait comme les autres.

Mon avis : Que dire sinon que la couverture malgré sa simplicité (je peux le faire aussi sur photoshop, un brush de sang, une ombre porté et tout....), me plait, que le nom de l'auteur est horrible à écrire et que le résumé de cette édition (pas celui que j'ai mis) m'a coupé tout plaisir parce que finalement ça raconte toute l'histoire tiens (sauf sur qui est le meurtrier) ?
Ah oui. Je sais.

L'histoire est plutôt originale, et c'est pour ça que j'ai tout de suite été attirée. Ok, c'est encore une sempiternelle enquête policière et tout, mais n'empêche que ça m'a surprise, que l'auteur sais mené son récit, et que Lykke est plutôt intéressant. Assez nonchalant, surtout franc, au sale caractère, il m'a fait beaucoup sourire, et si jamais d'autres livres sortent sur lui, je serais ravie de le revoir, et ses collègues aussi !
Les meurtres sont assez gores et glauques et la tâche de sang sur la couverture est plutôt bien vue. J'avais deviné un truc sur le meurtrier, et même si j'avais fini par oublier cette idée, quand on y a fait référence j'étais toute contente, mais ça n'a rien gâché au plaisir de découvrir, qui a fait, pourquoi, comment, dans quel but, c'est un malade le type !

L'écriture est assez fluide, de fait le livre se lit plutôt rapidement. Il y a un peu d'humour, un peu d'amour (entre Sonja et Lykke), un peu de Noël (en mai, ça fait toujours du bien moi je dis), et puis beaucoup de gore, et quand à la fin on apprend le pourquoi (par ici je veux dire mobile), moi je m'y attendais finalement, mais bon j'étais là "c'est immonde"

Mais en clair, ce livre est sympathique, bien que je n'ai pas non plus super adoré (j'ai beaucoup aimé néanmoins) et je le conseille.

Ma note : 4/5

mardi 14 mai 2013

Le Club du Suicide de Robert Louis Stevenson


Résumé : Toujours en quête d'aventures extravagantes, le prince Florizel et son compagnon, le colonel Geraldine, rencontrent un soir un étrange jeune homme qui les convie à une soirée du Club du suicide. Les deux amis découvrent avec horreur et fascination un diabolique jeu de cartes où le seul gain est la mort... Une histoire aussi inquiétante qu'ironique par l'auteur de L'étrange cas du Dr Jekyll et M. Hyde

Mon avis : Ce livre se lit avec délice, l'écriture, fluide, permet au lecteur de ne pas s'ennuyer. De plus, l'histoire est tellement étrange et originale, qu'on suit avec attention le récit afin de voir ce qui peut bien se passer. Divisé en trois nouvelles qui se suivent, l'histoire est vraiment bien faite je dois avouer. La première nouvelle était tellement surprenante, et à la fois très glauque, cynique et c'était agréable. J'avais un peu le sourire aux livres à cause de cette ironie et de la façon de raconter de l'auteur, et à la fois je tremblais pour le prince Frolizel que j'appréciais beaucoup ainsi que son compagnon Géraldine. (et j'aimais beaucoup le Docteur Noël)
Puis la seconde et la troisième se déroulant dans la même veine, ont réussi à continuer à me faire apprécier ce récit.

Je dois dire, que j'en redemande, qu'à la fin j'étais là "ah, c'est déjà fini ?" et que tous les mystères, les bizarreries, les moments cocaces de ce livre m'ont vraiment charmé ! Cela rappelle vraiment l'époque victorienne et ces clubs pour le moins étrange... C'est agréable comme tout.
J'adore. Je vous le conseille. En plus ça coûte pas cher, et c'est court.

Les aventures du brigadier Gérard d'Arthur Conan Doyle


Résumé : Hardi cavalier, beau sabreur et cœur ardent, tel doit être un hussard de la Grande Armée napoléonienne et tel a été Etienne Gérard, officier fidèle à son Empereur au point de finir dans la peau d'un demi-solde avec pour seule fortune ses souvenirs. Mais quels souvenirs! Au temps donc où Napoléon fait un pas de conduite aux ennemis de la France dans leur propre pays, il y a de quoi se distinguer - les Italiens, les Russes, les Espagnols ou lés Anglais et les Autrichiens n'étant pas gens à vous ménager quand l'occasion s'en présente. Ainsi Gérard a-t-il perdu un bout d'oreille pour avoir appris l'italien des lèvres d'une belle Vénitienne et il aurait bien fini dans Saragosse cloué comme chouette sur porte de grange sans son astuce et son sang-froid qui lui permettent de prendre la ville. Rien de moins? Hé oui, Gérard est un brave et l'avoue avec une parfaite modestie, qu'il sauve une armée au Portugal ou Napoléon à Waterloo, de même qu'il raconte en toute franchise certain noble succès remporté en Angleterre, certaine mise à mort de renard au Portugal ou voyage aller et retour à Minsk, dont l'humour au second degré est irrésistible. Exploits et périls où se mêlent panache, misères et cocasserie, voilà l'essence de ces récits contés avec un merveilleux talent

Mon avis : Argh. Ce livre est....Bien et à la fois horrible pour son écriture. Des longues descriptions pas intéressantes avec des gros pavés de texte qui ne respirent jamais et qui ne sont même pas fluide. Au bout d'un moment j'en pouvais plus bon sang. Pourtant, j'ai à peu près lu. Parce que oui, j'avoue, j'ai lu en diagonale tellement ce livre me pesait lourd sur l'estomac.
Et je dois avouer que le personnage même du brigadier était assez intéressant, un point naïf, et très fort et pas du tout modeste. Il m'a fait bien rire. Mais sinon c'est tout.

Je vois vraiment pas quoi dire sur ce livre, vu que je l'ai quasiment presque que feuilleté tellement je pouvais pas supporter l'écriture. Si, j'aime bien la couverture.

Percy Jackson tome 3 : Le sort du titan de Rick Riordan


Résumé : Les monstres sont toujours décidés à tuer les demi-dieux. Percy et ses amis Annabeth, Grover et Thalia se retrouvent face à un horrible manticore. Ils n'ont la vie sauve que grâce à l'intervention de la déesse Artémis et de ses Chasseresses. Mais, lorsque Annabeth puis Artémis disparaissent, une nouvelle quête semée d'embûches s'annonce : Percy devra plus que jamais se méfier des manipulations et des pièges de Cronos, le Seigneur des Titans.

Mon avis : J'avais arrêté au deux, parce que je n'étais plus dans ma période, je n'avais plus envie de les lire, et du coup j'ai repris. Ce fut dur, parce que j'avais tout oublié, mais armée d'un dictionnaire de mythologie pour me rappeler qui est qui et surtout pour deviner qui sont les nouveaux personnages, je me suis amusée et et j'avais oublié à quel point cette saga est.....Terriblement bien !

J'adore la mythologie. Et voir un livre parsemé que de ça, de ci de là, c'est magnifique pour moi. En plus les Dieux sont tous bien adaptés et fort intéressants, que ça soit Artémis (que je trouve forte et admirable, même si je n'ai pas aimé le principe des chasseresses), Apollon (adorable, drôle, et surtout très "jeune", il est vraiment cool), Dionysos (qui a dans le fond un bon coeur et que j'ai beaucoup aimé pour son caractère), Hermès (mon préféré, même si on le voit pas), Aphrodite (elle est tellement superficielle, ça m'a bien fait rire). Et puis il y avait les personnages nouveaux, ou les autres références, Zoé et Bianca (je les ai bien aimé), Nico (il est trop marrant !), Le Général (argh, je le hais.), Héraclès (même si on entend juste parler, je grinçais des dents.).

Les actions sont vraiment bien menées, trouvées et recherchées, les rebondissements sont bien évidemment nombreux, j'étais  à fond dedans. Même qu'à un moment je suis passé de la page 200 à 290 sans m'en rendre compte alors c'est dire à quel point ce livre était prenant. En plus il était super bien écrit, Percy est d'un humour.... Et de toute façon, j'adore Percy et Annabeth, et j'aime pas vraiment Thalia (elle me gonfle, elle est lourde).
J'ai un peu été triste pour certaines choses qui se déroule, et l'histoire de certaines personnes, aussi.

En tout cas, je suis sûre d'une chose, je n'ai qu'une envie maintenant : Lire la suite.

dimanche 12 mai 2013

Dictionnaire de la mythologie d'Odile Gandon


Résumé : Ce dictionnaire présente les principales divinités par ordre alphabétique. Chaque notice se présente comme un véritable récit accessible aux jeunes lecteurs : des renvois, des index et des cartes en facilitent la consultation.

Mon avis : Ce dictionnaire est plutôt complet, bien que de fait il ne contienne pas non plus tout ce qu'on peut savoir sur la mythologie grecque et romaine, et ce même si pour les quelques mots manquants il y a une mini définition quand même. On en apprend pas mal, et ça nous permet de faire des rappels sur les personnages parfois. De plus, les explications sont claires et précises, et accompagnées d'illustrations très jolies qui sont attrayantes et rende alors la lecture encore plus facile. Au premier abord je me suis même pas rendu compte qu'il était destiné à la jeunesse, parce qu'on ne dirait pas vraiment. Il y a même au début une carte de la Grèce ainsi que les équivalents grec/latins ou même encore, les familles des dieux. Même s'il y manque quelques informations que j'aurais trouvé plutôt importante, et bien, tant pis. Il m'a permis de mieux me remettre dans l'histoire de Percy Jackson (j'avoue que c'est pour ça) et était sympathique.

L'enfant de Jules Vallès


Résumé : Fils d'un professeur de collège méprisé et d'une paysanne bornée, jules Vallès raconte : « Ma mère dit qu'il ne faut pas gâter les enfants et elle me fouette tous les matins. Quand elle n'a pas le temps le matin, c'est pour midi et rarement plus tard que quatre heures. » Cette enfance ratée, son engagement politique pour créer un monde meilleur, l'insurrection de la Commune, jules Vallès les évoqua, à la fin de sa vie, dans une trilogie : L'Enfant, Le Bachelier et L'Insurgé. La langue de jules Vallès est extrêmement moderne. Pourtant l'histoire de Jacques Vingtras fut écrite en 1875 et c'est celle des mal-aimés de tous les temps!

Mon avis : En troisième j'avait étudié la version abrégée, et j'avais adorer. Je voulais donc retenter l'expérience avec cette fois, la version intégrale... Et bien comment dire...C'était mieux quand c'était abrégé, parce que tous les passages longuets ont pu être supprimés sans problème. Alors que là, il y a pas mal de fois où je soupirais, j'en avais assez et tout.
Pour une seule et unique raison qui est pourtant ce qui me plait aussi le plus dans ce livre : Le style d'écriture. On a tout le temps l'impression que le type s'exclame, s'extasie, avec ses points d'exclamation et ses points d'interrogations. C'est haché, coupé, et si à certains passages c'est ce qui est le mieux, à d'autres c'est ce qui rend le roman très lourd. Dommage.

Sinon, pour l'histoire, je dois avouer qu'elle est en sois un peu intéressante, bien qu'un peu longue et parfois pas intéressante. Le but étant de montrer que les parents sont des sales méchants (surtout la mère, je pouvais pas la voir, elle était horrible et y a un passage qui m'a choqué, le père lui était juste faible) mais qui évoluent tout de même (mouais). J'ai pleins beaucoup Jacques Vingtras, et ce même si parfois lui même m'énervait quand même.

En fait, en soit ce livre est bien, y a juste des moments ou....Non juste non quoi, c'est lourd, long et pas intéressant. Par contre la version abrégé pour les scolaires est bien.

L'énigme des statuettes de Dominique Rebourg


Résumé : Qui s'est risqué à voler ces oeuvres inestimables au coeur même du musée ? Dans quelle mesure le grand-père est-il mêlé à ce vol ? Et quels sont ces conciliabules secrets qu'il organise le soir dans son atelier au fond du jardin ? Les enfants mènent l'enquête. Et l'énigme des statuettes leur réserve bien des surprises !

Mon avis : Peut-être que je suis vraiment trop âgée (argh) pour lire des policiers jeunesse. Parce que c'est la deuxième fois que j'essaie et c'était...Laborieux. Sérieux, les personnages étaient les seuls points intéressants parce que les petits de l'histoire étaient tout mignon. Mais sinon, l'histoire était pas très bien, je comprenais rien au début, je trouvais ça trop facile, la solution est décevante et trop "bien trouvé" l'enquête est mal foutue... A un moment y a même des "grand" qui vont abandonner une "petite" comme ça pour mener l'enquête et après "oh ben on la retrouve plus".... Ouais youpi.
Bref, je suis déçue, et bien contente qu'il soit court. Il y a juste la couverture qui est jolie, pour le reste c'était mouais, j'arrivais même pas à plonger dans l'histoire et rien qu'au début j'y comprenais rien.
Dommage.

Les Etranges Talents de Flavia de Luce tome 1 d'Alan Bradley


Résumé : En cet été 1950, le paisible village anglais où réside la famille de Luce n’est pas au bout de ses surprises : un cadavre dans un plant de concombres, un oiseau mort déposé sur le pas de la porte avec un timbre rare planté dans le bec, des complots qui refont surface… Sans compter la disparition d’un morceau de l’écoeurante tarte à la crème de la cuisinière ! Flavia, l’intrépide et malicieuse fille du colonel de Luce, décide de mener l’enquête. Cette jeune chimiste en herbe, qui passe son temps à concocter des potions contre ses deux pestes de grandes soeurs, ne reculera devant rien pour découvrir l’identité de la victime. Excentricité, campagne anglaise et frissons sont les ingrédients du succès de ce roman qui a déjà conquis les lecteurs du monde entier !

Mon avis : Si au début j'ai eut du mal à accrocher au style d'écriture, j'ai tout de même beaucoup aimé les personnages. Les deux soeurs sont des vraies pestes, pourtant plutôt amusantes et qui en vérité s'entendent tout de même avec leur soeur Flavia. Flavia est d'abord assez étrange, puisque dès que j'ai appris qu'elle faisait des poisons elle n'a cessé de m'intéresser par son originalité et sa façon d'être. Même si parfois je l'ai trouvé assez froide, le reste du temps elle était tout de même bien et sa façon d'enquêter est intéressante.Le père de Flavia était touchant et j'ai été très triste pour lui. Mr Kissing était un petit vieux très drôle et qui semble bien mystérieux.

L'enquête est vraiment originale même si le coupable est facile à deviner. Tout se recoupe et se relie et le rapport avec les timbres est vraiment bien trouvé. C'était joliment raconté, et l'histoire qui se cache derrière est assez triste. Même si j'aime pas trop la collection des timbres, là c'était surprenant comme tout et j'étais vraiment entrainé dans le truc.

La fin est assez inquiétante, même si on se doute que tout va s'arranger, et j'aime beaucoup.
Je pense donc me procurer la suite et la lire.

Anecdote:  Ma soeur m'a donné le tome 1 \o/

samedi 11 mai 2013

Les Secrets d'un milliardaire de Tracy Sinclair


Résumé : Quand Chelsea reçoit un coup de téléphone d'Espagne et que sa soeur Mindy lui annonce son futur mariage, elle est étonnée. Etonnée, car Mindy est très jeune; et Roberto de Machado, l'homme qu'elle doit épouser, un parfait inconnu... Décidée à y voir plus clair, Chelsea se rend en Europe, chez le mystérieux don Juan, et là, elle va de surprise en surprise. De toute évidence, les futurs mariés ne sont nullement amoureux l'un de l'autre. Plus grave : l'hypothétique mari, séduisant milliardaire espagnol, ne cesse de lui adresser des regards brûlants et passionnés. Mais ce qui achève de consterner Chelsea, c'est que sous le soleil d'Espagne, dans le cadre enchanteur de la luxueuse villa de Machado, elle-même finit par se laisser prendre à son jeu de la séduction....

Mon avis : En somme, cet Harlequin était plutôt mystérieux, vu qu'il y avait pleins de choses dont je me doutais pas et que j'ai rien deviner. Bon après, quand on apprend la vérité, elle est en somme banale et hilarante, et peut pourtant paraître triste. Bon d'accord pas si triste que ça, mais si on le prend sérieusement si.
Je me suis un peu perdue dans les noms espagnols et dans les rebondissements bizarres, en plus ça se fini super bien à cause d'un évènement inattendu et genre trouver là pour dire "hey je suis un évènement qui sauve tout et j'arrive au dernier moment comme par hasard".
Sinon Chelsea était en somme une femme normale et pas très intéressante, Mindy m'a gavé je l'ai trouvé outrante, méchante, et sans coeur. Roberto était gavant, et ce petit trio m'a un peu rappelé Orgueil et Préjugés avec Mindy pour Lydia, Chelsea pour Lizzie, et la mère de Mindy & Chelsea...pour la mère Bennett.
Autrement, j'ai encore tenu à mettre des post it pour les moments les plus marrants.

"Je suis à moitié folle d'inquiétude" : Dixit la mère des deux soeurs. Parce que bien sûr, tout le monde n'est jamais complètement inquiet...

"- [...] Comment a-t-elle rencontré ce garçon ?
- Ce n'est pas un garçon. C'est un homme d'une trentaine d'années" : Sur le coup j'ai cru qu'elle allait dire que c'était une femme si c'était pas un garçon.

"Je suppose que la morale de cette histoire c'est qu'il ne faut jamais se cacher dans une jarre à huile, dit Chelsea" : C'est la morale la plus débile que j'ai jamais entendu de ma vie

Oh, boy ! de Marie-Aude Murail


Résumé : Ils sont frère et sœurs. Depuis quelques heures, ils sont orphelins. Ils ont juré qu’on ne les séparerait pas. Il y a Siméon Morlevent, 14 ans. Maigrichon. Yeux marron. Signe particulier : surdoué, prépare actuellement son bac. Morgane Morlevent, 8 ans. Yeux marron. Oreilles très décollées. Première de sa classe, très proche de son frère. Signe particulier : les adultes oublient tout le temps qu’elle existe. Venise Morlevent, 5 ans. Yeux bleus, cheveux blonds, ravissante. La petite fille que tout le monde rêve d’avoir. Signe particulier : fait vivre des histoires d’amour torrides à ses barbies. Ils n’ont aucune envie de confier leur sort à la première assistante sociale venue. Leur objectif est de quitter le foyer où on les a placés et de se trouver une famille. A cette heure, deux personnes pourraient vouloir les adopter. Pour de bonnes raisons. Mais aussi pour des mauvaises. L’une n’est pas très sympathique, l’autre est irresponsable, et… Ah, oui ! ces deux personnes se détestent.

Mon avis : Je dois avouer que ce livre est assez triste, parce que ça parle pas forcément de sujet très drôle, d'adoption, de tutelle et puis aussi de maladie. Du coup y a un moment où j'ai pleuré, même si le reste des moments je m'amusais bien, parce que l'écriture est tellement bien qu'elle est vivante et pas seulement là pour raconter les événements.
Les personnages sont très intéressants, les trois petits Morlevent sont tellement liés entre eux que c'est marrant et mignon aussi, ils s'entendent bien, se traduisent, se connaissent. Bref c'est adorable. Ensuite, il y a Barthélémy que j'ai beaucoup aimé, beaucoup plus que Josiane qui m'énervais beaucoup. Et puis il y avait Laurence et Bénédicte, j'ai bien aimé Laurence, je trouvais que c'était bien ce qu'elle faisait. J'aimais pas du tout Léo et heureusement il pars, et j'ai beaucoup aimé le docteur.

Ce livre est beau, puissant aussi un peu, et puis il n'est pas juste joyeux, dans le sens où ça se fini pas "ils vécurent heureux" mais ça se fini pas mal non plus. Ca se fini vrai et puis voilà.

vendredi 10 mai 2013

La grammaire est une chanson douce d'Erik Orsenna


Résumé : Jeanne, dix ans, voyage beaucoup avec son frère aîné Thomas, quatorze ans. Leurs parents, divorcés, vivent chacun d'un côté de l'Atlantique. Un jour qu'ils se rendent en Amérique, le frère et la sœur sont pris dans une tempête inouïe ; leur bateau fait naufrage. Seuls rescapés, Jeanne et Thomas échouent miraculeusement sur une île inconnue. C'est alors qu'ils réalisent qu'ils sont devenus muets, privés de mots : ils ne peuvent plus parler ! Accueillis par Monsieur Henri, un musicien poète et charmeur, ils vont découvrir un territoire magique, où les mots sont des êtres vivants, où ils ont leur ville, leurs maisons, leur mairie et leur… hôpital ! Une promenade à laquelle Jeanne vous convie.

Mon avis : Ce livre est adorablement mignon et tout doux. J'adore ce genre de livre doux, où les mots coulent tout seuls, et où cette fois ils vont s'avérer bien plus vivants qu'on ne le crois. L'histoire se passe sur une ile où les mots sont loués, sont bénis, et surtout sont tellement mignons que ça m'a tout retourné l'esprit. Tout en y glissant des leçons de grammaire, ça m'a énormément plu. J'étais plongée dans cette histoire d'accords, de noms se mariant avec des adjectifs, de ces boutiques de mots, de tout ça. C'était magnifique.
Jeanne et Thomas étaient intéressants aussi. Leur façon de réapprendre à parler.
Les illustrations, étaient merveilleuses et tout aussi douces que le reste, j'en suis restée ébahie. Ce livre est tout simplement génial ! Il faut le lire et le conseiller comme manuels aux enfants. Il y a pleins de révélations, de phrases qui restent, aux mots qui s'ancrent dans notre tête. C'est joli, ça donne le sourire, ça rend triste aussi un peu. C'est une fabuleuse aventure qui se trouve avoir une suite que je pense acheter dans peu de temps. C'est tellement beau.

Ma note : 5/5

Anecdote : Ca ressemble au Petit Prince mélangé avec le Libraire et les Contes de la Saint Glinglin.

jeudi 9 mai 2013

Le livre des morts de Glenn Cooper


Résumé coupé par mes soins car au final ça spoile : New York, mai 2009. Une série de morts inexplicables fait les gros titres. Rien ne semble relier les victimes, ni leurs vies ni les circonstances de leur décès. Rien, sinon une carte postale de Las Vegas, qu'ils ont tous reçue. Une carte postale avec une simple date. Celle de leur mort... Will Piper, profileur au FBI, n'a jamais rien connu de tel.

Mon avis : Que dire de ce livre, sinon que je m'attendais à plus, à un truc mieux, à un truc avec plus de surprise et que je me suis fait eut en beauté. J'ai eut l'impression de lire un "Livre sans nom" mais sans surprise du coup. On sait tout, on se doute de tout, pas besoin de rebondissement violemment pour qu'on fasse "ah c'est donc cela". On nous avoue tout rapidement, et le reste du livre est consacré a expliquer comment et pourquoi, et surtout ce qui se produit donc dans le présent.
Pourtant, c'est un bon livre, je dis pas. J'ai bien aimé, c'était assez intéressant et l'écriture entraîne assez pour que le récit ne soit ni lourd ni longuet. On sent que c'est travaillé, qu'il fallait quand même y penser et tout, mais voilà, sans plus.

Les personnages sont en somme assez nombreux et je m'y suis un peu perdu a un moment. Will est un type assez intéressant dans sa façon de faire, mais j'ai eut l'impression d'assister là à un cliché du profiler du FBI qui trouve tout facilement. Mouais. Pas convaincue donc. Mark est en somme bien plus intéressant dans sa façon d'être, de détester comment on le traite et tout. Et ce qui ce passe dans le passé était pas mal aussi. Surtout au Moyen Age, les roux étaient assez inquiétants et on se demande quand même leur origine.

Il y a juste la révélation de la fin qui m'a surprise, même si là encore je m'y attendais. Mais ça peut poser des doutes sur la vraie vie. En fait la dernière phrase du résumé spoile un peu l'intérêt du livre quoi...
Je pense que dans la suite il y aura peut-être plus de mystères, donc je pense l'acheter. Mais en somme, ce premier tome est sympathique mais casse pas six pattes à un canard au niveau du suspens.

Ma note : 3/5

Enquête au collège tome 1 : Le professeur a disparu de Jean-Philippe Arrou-Vignod


Résumé : Monsieur le Principal, Un petit mot de Venise où nous sommes bien arrivés. Il fait beau, et le carnaval bat son plein. Transmettez notre bonjour à tous les copains de la classe.
Signé : Mathilde, Rémi, Pierre-Paul, les gagnants du concours.
P.S. Un détail, cependant, M. Coruscant, le professeur qui nous accompagnait, a disparu cette nuit dans le train qui nous conduisait à Venise. Mais rassurez-vous : nous sommes sur la piste des ravisseurs.

Mon avis : Tome un d'enquêtes où l'on suit trois personnages principaux, ce livre m'a assez surpris, dans le sens où je m'attendais pas à de tels caractère. Surtout pour Pierre-Paul qui est très comment dire... Trop intelligent, trop "riche" trop marrant de fait, et j'adore sa façon de parler et de sembler supérieur aux autres à un certain point où en fait il reste trouillard et assez faible. Rémi était assez marrant, étant un peu le contraire de P.P, mais ce qui m'a choqué c'est qu'il est en quatrième et qu'il fume. Je sais, c'est un détail mais ça m'a vraiment fait mal quoi. Et puis Mathilde que dire ? En somme banal, quelque peu fade et à la fois intéressante.
Ce petit groupe pars donc à la recherche de leur professeur en Italie, et je dois dire que l'intrigue est assez bien ficelé vu que je me suis doutée de rien, même si néanmoins j'ai découvert certaines choses au bout d'un moment. La façon dont ce petit livre était faite était plutôt amusante, et il se lit extrêmement vite. La vérité sur la disparition du professeur était en un sens assez drôle, et m'a fait un peu rire parce que je ne m'y attendais pas du tout haha.
J'aime beaucoup cette histoire, et ce principe, et je pense donc renouveler l'expérience avec le tome 2.

Révélations de la soeur (pas si) laide de Cendrillon de Claire Pyatt


Résumé : « Vous connaissez tous l’histoire : ma sœur Cendrillon a rencontré le Prince Charmant, puis il y a eu la pantoufle de verre, la session de photos, et ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants. Ce que les histoires ne racontent pas, ce sont tous les incidents qui se sont produits et tous les efforts que les personnages secondaires tels que moi ont dû faire pour vous donner une fin aussi heureuse. J’ai tout noté dans mon journal. Lisez-le vite ! » Mildred xxx

Mon avis : Sous forme de journal, ce livre est tout à fait adorable. La soeur de Cendrillon est un personnage vraiment trop mignon mais aussi très naif qui tout le long du livre fait preuve d'une grande innocence mais aussi d'une perspicace digne des plus grands détectives. Elle est ainsi très drôle. On découvre avec elle que la belle mère et l'autre belle soeur trament un sacré complot, et qu'ainsi Mildred va tout faire pour annuler cela. De plus, tout ceci est orné de références aux contes...Mais aussi aux comptines ! Avec Bo Peep, ou encore la mère Michelle ! Cela m'a super plu, j'ai beaucoup ri.

Les personnages étaient assez marrants, surtout Mildred. Rapunzel et Boucle d'or étaient des sacrées bitch, et Bo Peep était lourde à pas vouloir croire son amie. Josh était mignon mais sans plus, aussi débile que la bergère. De plus, Agatha était une sacré méchante, et j'ai bien aimé Cendrillon même si elle sers pas à grand chose. Je n'ai qu'une envie c'est de découvrir les autres personnages et de rire un bon coup.

Même à la fin c'était amusant, car il y avait un test de personnalité et tout. Un bon petit livre tout rose, tout joli et tout drôle.

Toi, l'immortel de Roger Zelazny


Résumé : La catastrophe atomique des Trois Jours n'a pas seulement détruit à peu près toute trace des civilisa­tions continentales ; elle a également provoqué l'exode de la plupart des Terriens survivants sur les planètes de la Confédération végane, et considéra­blement augmenté l'espérance de vie de quelques hommes. Conrad Nomikos est l'un d'entre eux. Nul ne sait son âge, pas même son amie Cassandre avec qui il vit sur une île grecque miraculeusement préservée du cataclysme. Nomikos est aussi le conservateur des ruines de la Terre ; à ce titre, il va servir de guide à Cort Myshtigo, un Végan venu visiter les décombres de la planète sous le prétexte d'une étude historique. Or quelqu'un tente d'assassiner Nomikos. Puis le Végan, à son tour, est pris pour cible. Que cache réellement le voyage de Myshtigo ? Qui donc peut ourdir un complot pour une Terre encore en grande partie radioactive ?

Mon avis : Je dois avouer que j'ai eut du mal à commencer ce livre, parce que j'en étais à une cinquantaine de pages que je voulais déjà arrêter parce que je ne comprenais rien, que les personnages me disaient rien à part Conrad, et que je me perdais réellement.
Et puis, on nous apprend un peu des choses sur l'univers, et on commence aussi à faire le lien avec la mythologie grecque, et à partir de ce moment là j'ai un peu plus apprécié cet ouvrage. Car il y a tellement de références aux mythes que même si je me doutais que ça avait un rapport je ne savais pas forcément lequel. L'histoire est remplie d'action, et reste un peu mystérieuse, mais j'ai trouvé qu'il y avait justement peut-être un peu trop de combats.

Les personnages étaient plutôt sympathiques, même si le Végan passait un peu derrière, Conrad était un personnage vraiment mystérieux et intéressant, et avait un tel caractère que je l'aimais beaucoup. J'aimais aussi sa relation avec Cassandre. J'appréciais également Hasan ou encore Diane-La-Rousse, ou même Phil.

Dans le fond c'est une histoire assez intéressante et à la fois légère, et j'ai bien apprécié. Je pense que ce genre d'ouvrage pourrait me réconcilier avec la science fiction.

dimanche 5 mai 2013

Le retour de the hat le malaimé

Je sais que je me suis pas trop tenu à mon tirage de la dernière fois mébon. Voilà ce que j'ai tiré cette fois :


Oui on voit rien :D

Sélection + Lectures communes

- Le livre des morts de Glenn Cooper (503 pages)

- Enquête au collège tome 1 : Le professeur a disparu de Jean-Philippe Arroud-Vignod (125 pages)
- Les Etranges talents de Flavia de Luce d'Alan Bradley (354 pages)

The Hat

- Noël Sanglant de Kjetil Try (427 pages)
- L'enfant de Jules Vallès (432 pages)
- Les aventures du brigardier Gérard d'Arthur Conan Doyle (252 pages)
- Oh boy ! de Marie-Aude Murail (201 pages)
- Le Club du Suicide de Robert Louis Stevenson (138 pages)
- La grammaire est une chanson douce d'Erik Orsenna (151 pages)
- Etrange affaire de Peter Robinson (435 pages)
- Peine maximale d'Anne Vantal (309 pages)
- Percy Jackson tome 3 : Le sort du titan de Rick Riordan (356 pages)
- L'échelle de Dionysos de Luca di Fulvio (487 pages)

Soit un total de 4 170 pages. Avec 6 policiers/thrillers, 4 jeunesse, 1 classique, 2 littérature contemporaine.

L'auteur a disparu d'Anne-Marie Desplat-Duc



Résumé : Loris n'aime pas lire, il préfère jouer au foot. Pour une fois, encouragé par sa soeur, il emprunte un livre à la bibliothèque. Il ne le regrette pas. L'histoire de "Fantôme à louer" est passionnante. Mais Loris et Lucile ont l'impression étrange de connaître déjà ce récit. Pourtant le roman vient juste de paraître. Quel est donc ce mystère ? Les deux enfants mènent l'enquête.

Mon avis : Un petit livre écrit gros qui se lit vite. Avec une histoire toute mignonne, simple, un peu mystérieuse pour les enfants qui aiment ça, et qui se fini bien. Une histoire qui explique comment fonctionne les écrivains, et puis avec deux enfants jumeaux un peu opposé, un peu vu et revu mais tout sympathiques quand même. J'ai pas grand chose à dire, parce que c'est vraiment court. L'écriture est sympathique, les personnages aussi. L'histoire est originale et amusante, et parle un peu de sujets sérieux à un moment. Je le conseille aux petits et aux grands, d'autant plus que ça ne coûte pas cher (surtout à Noz), et que les illustrations sont simples mais jolies quand même (même si c'est pas vraiment mon style).

La Zone Pluskepure d'Astrid Cornet


Résumé : Un matin comme les autres, Lilia Delarue rejoint sa classe de 4eD, prête à y vivre une journée comme les autres. Seulement, voilà ! Un exposé sur le racisme, brillamment attaqué par les sœurs « Taka », l’entraîne dans un voyage pas du tout comme les autres. Lilia est littéralement aspirée à l’intérieur de son propre cerveau. Elle y découvre l’existence d’une étrange zone : la « Zone Pluskepure ». C’est de là que surgissent et s’animent en elle les pensées les plus sombres. Celles qui jugent, qui condamnent et rejettent la plus petite marque de différence… Lilia, qui se pensait si loin de tout cela, si parfaite, à l’abri de toute forme de rejet, engage alors un rude combat avec elle-même.

Mon avis : Ce petit roman (trouvé à Noz pour un euro), se lit très vite, et est très joli. J'ai beaucoup aimé les illustrations utilisées, la façon de dessiner de l'auteur. J'ai un peu moins aimé l'écriture, même si l'histoire m'a fait rire, et surtout réfléchir. C'est une histoire contre le racisme, ou tout du moins contre le fait d'être raciste et de ne pas le savoir. Les allégories utilisé dans le cerveau de Lilia étaient vraiment bien trouvé, et les "clichés" dans la classe également. Ce livre est entièrement consacré  à faire comprendre aux enfants ce que c'est d'être raciste, qu'on le souhaite ou non. Que ce n'est pas seulement pour les noirs, et que ça peut très bien aussi tomber pour les moustachus et les roux.
Lilia était un personnage très intéressant qui m'a beaucoup plus, et Neuronus aussi. L'histoire est bien faite, les illustrations également. Je le conseille aux enfants.

Les confidences de Calypso tome 1 : Romance Royale de Tyne O'Connell


Résumé : Calypso est bien décidée à ne pas être le vilain petit canard de Saint-Augustin, le pensionnat de jeunes filles le plus chic de toute l’Angleterre, où elle est vouée à faire ses études. Elle va avoir quinze ans, et parce qu’elle est américaine et fille de scénaristes d’Hollywood, ce n’est pas facile pour elle de se faire accepter parmi les dignes représentantes de l’aristocratie britannique. Heureusement qu’elle ne manque ni d’esprit ni de malice, Calypso ! Et encore moins d’atouts ! Elle va même s’attirer les regards du prince Freddie en personne. Ce qui va déclencher aussitôt les foudres et la jalousie de Honey, son ennemie jurée ! Amitiés, rivalités, séduction, confessions : découvrez, au jour le jour, les révélations de Calypso dans des situations plus drôles les unes que les autres !

Mon avis : Ayant lu la critique de ma soeur, puis parler avec elle de ce livre avant de m'y mettre, je dirais que Calypso est un bouquin niais, qui m'a vaguement rappelé les harlequins, mais pour les jeunes, et avec tout de même un peu plus de choses positives, mais pas assez pour me combler royalement.

Calypso est une jeune fille aux bords superficiels qui veut se faire bien voir par des filles qui sont toutes plus idiotes les unes que les autres (même si on découvre que non elles sont pas si débiles), et qui change d'avis comme une girouette. C'est aussi une demoiselle pleine d'humour que j'ai su apprécier par ce côté là, mais qui malgré son âge m'a énervé. Influençable et naïve bref. Pourtant elle avait quand même des côtés positifs, mais plus le livre avance plus on se rend compte à quel point elle est un peu stupide. Ses amies m'ont un peu plus plu. Star et Georgina étaient des personnages intéressants et presque originaux. Parce que le problème de ce livre c'est qu'il contient pleins de clichés que ce soit en perso ou en actions. Du coup, aucune surprise n'existait, et je m'attendais à rien du tout parce que je comprenais immédiatement ce qui allait se passer.

L'écriture se passant avec Calypso, rendait l'aspect du livre un peu rapide, et certains passages étaient limite passé à la va-vite (j'en avais l'impression), mais d'autres étaient plutôt sympathiques. Les actions qui se déroulent sont plutôt pas mal, l'univers dans lequel se déroule l'histoire m'a plu, et le fait que Calypso fasse de l'épée également.

Mais en fait je suis un peu mitigé. J'ai bien aimé, et à la fois, l'aspect stéréotypé du livre et superficiel de Calypso m'ont fait pas mal lever les yeux aux ciel.

Ma note : 3/5

mercredi 1 mai 2013

Le Sceau Maudit tome 1 d'Emmanuelle Bau



Résumé : Dans un monde où démons et humains cohabitent tant bien que mal, une jeune fille appelée Ambre voit son destin basculer le jour où son père meurt sous ses yeux. Elle cache en elle une puissance maléfique destructrice, une puissance que l’Empereur Rouge veut s’approprier ; une puissance que bons nombre d’individus souhaitent détruire. A travers de multiples épreuves, Ambre doit prouver au monde sa valeur, malgré ce qu’elle renferme.

Mon avis : La couverture ne me donnait mais pas du tout envie. Mais je voulais le lire quand même, le résumé m'intriguant. Merci encore à Marion de m'avoir fait confiance pour ce partenariat.
Mais que dire.... Que je m'attendais pas à une chose : Aimer autant.

L'histoire est très originale, bien que me rappelant un certain manga sous certains points, j'ai quand même vraiment adoré ce principe de puissance enfermée dans une jeune fille qui ne fait pas du tout ses treize ans tout le long du livre (et ça, c'est le principal défaut du coup). L'univers était très bien maitrisé, avec des Demonio de diverses races qui se mêlent à nos mythes avec brio et c'était super intéressant du coup. J'ai trouvé ça magique, et bien fait. De plus, c'était gore à quelques passages et l'auteur n'y va pas par quatre chemin et n'épargne rien sur son passage. Ce qui est en un sens plutôt bien parce que ça signifie qu'elle ne se dit pas "oh non je vais pas faire ça quand même", elle le fait, point final. Et ça c'est cool.  J'étais vraiment à fond dans l'histoire que je suivais avec avidité tout en découvrant les personnages.

J'aime beaucoup Ambre, qui même si elle m'a donné l'impression d'être narcoleptique avec tous les moments où elle dors, s'évanouit etc, en bout de chapitre, elle a un sale caractère et est plutôt intelligente. En plus...Elle est vraie. Et ça fait du bien. La Chaffreuse (nom de pokémon, haha), m'a beaucoup plu également, pour son caractère et parce que c'est un chat. J'ai apprécié les méchants aussi, notamment Shadow et Light....Après faut pas trop me demander pourquoi je ne saurais pas répondre, je les apprécie voilà tout ! Sinon, j'ai beaucoup aimé Zya dès le départ, dès qu'on a commencé à la voir.

Le style de l'auteur était bien sympathique, fluide, et assez jeune j'ai trouvé. On sent néanmoins qu'il manque justement encore un petit peu quelque chose, peut-être de maturité de plume, je ne sais pas...

En gros, ce livre était vraiment bien, j'ai énormément apprécié, il est pleins de rebondissements, de surprises, on ne sait pas tout, et le gros regret que j'ai c'est que c'est un premier tome et que j'ignore totalement si un jour le deux verra le jour (je me dis ça parce que la couverture ne montre pas que c'est un premier tome... Mais si ça se trouve je me trompe).

Ma note : 8/10

Bilan du mois d'avril 2013


Voici venu le moment du bilan d'avril, même si du coup j'ai à moitié lu ce mois ci :'D

- Les Annales du Disque Monde tome 2 : Le huitième sortilège de Terry Pratchett (270 pages)
- Le peuple du vent de Vivianne Moore (273 pages)
- Contes et Légendes de l'Egypte Ancienne de Marguerite Divin (250 pages)
- Danny le champion du monde de Roald Dahl (219 pages)
- L'éducation d'une fée de Didier Van Cauweleart (222 pages)
- Les enquêtes de Logicielle tome 1 : Coup de théâtre de Christian Grenier (182 pages)
- Magie Celtique tome 1 : Avant goût d'éternité des Editions Sortilèges (179 pages)
- Les Annales du Disque Monde tome 3 : La huitième fille de Terry Pratchett (222 pages)
- Les mystères de Pompéi de Cristina Rodriguez (394 pages)
- Le Soeurs Grimm tome 2 : Drôles de suspects de Michaël Buckley (261 pages)
- Arsène Lupin contre Herlock Sholmes de Maurice Leblanc (311 pages)
- La potion magique de Georges Bouillon de Roald Dahl (116 pages)
- Native tome 1 de Gala de Spax (334 pages)
- Contes Désenchantés de David Bry (321 pages)
- Le troqueur d'âmes de Alfred Bester & Roger Zelazny (220 pages)
- L'Académie Rowan tome 1 : La tapisserie d'or de Henry.H.Neff (451 pages)
- Le premier défi de Mathieu Hidalf de Christophe Mauri (246 pages)
- Un homme trop parfait d'Helen Brooks (150 pages)
- Le Soeurs Grimm tome 3 : Le petit chaperon louche de Michaël Buckley (285 pages)
 - Where is Bryan ? de Gala de Spax (94 pages)
- Loin des yeux près du coeur de Françoise Lesveyriès (123 pages)
- Les Annales du Disque Monde tome 4 : Mortimer de Terry Pratchett (319 pages)

Soit 5442 pages pour 22 livres n_n