jeudi 6 février 2014

La fontainière du Roy de Jean Diwo


Résumé : Le 17 août 1661, au château de Vaux-le-Vicomte, le surintendant Fouquet offre une fête éblouissante. Louis XIV est furieux. Il décide la perte de l'insolent mais cette soirée lui donne l'idée de bâtir Versailles. Clémence, la " fontainière du Roy ", est la fille du génie des eaux de cette future merveille. Son père, François de Francine, y crée des fontaines, fait jaillir des cascades, grâce à des travaux titanesques. Il embellit ainsi les jardins dessinés par Le Nôtre. Les amis de Francine, Le Brun, Molière, Racine ou Boileau, baptisent Clémence. Elle devient " Ondine ", depuis qu'on l'a surprise se baignant quasi nue dans le bassin de Saturne. Le parc est son royaume. Elle y grandit en même temps que le fabuleux palais qui éblouira l'Europe. " Ondine " est aussi l'étoile du ballet royal où se mêlent la politique, la guerre, le talent et le génie des artistes. Avec elle, on entre dans les coulisses de la cour, près de Louise de La Vallière, de la Montespan, de Mme de Maintenon. Séductrice, Clémence plaira à Louis XIV. Il sera son protecteur. Dans ce nouveau rendez-vous avec l'Histoire, Jean Diwo, sur les airs du Grand Siècle, nous fait partager la naissance de l'un des monuments les plus visités au monde.

Mon avis : Durant le salon du livre de Besançon en 2012, j'ai rencontré un historien, que l'amie qui m'accompagnait connaissais pour avoir lu certains de ses livres. A cette époque; je n'avais pas lu Aliénor, aussi, je m'intéressais aux romans historiques, genre qui m'étais donc inconnu. Après une discussion sympathique avec l'historien, il s'est trouvé qu'il m'a conseillé celui là, que plus tard, j'ai reçu en swap de Noël grâce à Mylou. Je m'y suis enfin mis.

J'ai deux choses à dire avant de commencer réellement ma critique :
-Louis XIV est mon roi préféré. Pour des raisons assez bêtes, mais notamment pour son goût pour l'art, et Versailles. Après, ce n'est pas une personne que j'aimerais guère peu dans la vraie vie - il se la pêtait un peu trop franchement -.
- J'ai mis vraiment du temps à lire ce roman, mais je n'avais ni le temps, et peut-être pas l'envie, aussi j'ai quasiment mis un mois entier pour le terminer.

Comment dire... Ce n'est pas que je n'ai pas aimé ce livre, il avait de très bons côtés, Clémence était une personne passionnante et intéressante, qui évolue d'une certaine façon, et qui joue les entre deux, avec la cour et ses amis "sous-fifre" (mais pas tant). On découvre autour d'elle des personnages charimastiques, le Roi m'a donc bien plu, même si j'ai plus adoré Madame de Duras, le père de Clémence, La Fontaine et ses amis, et Molière, etc. J'ai beaucoup aimé l'amour entre Jean de Pérelle et Clémence, bien qu'il semblait léger.
L'histoire, sans trop être mouvementé, avait tout de même de bons moments, et si les ellipses étaient nombreuses, c'était assez logique et cela ne dérangeait pas. J'ai réussi à pleurer une fois pour un passage vraiment triste, et superbement décrit, prouvant par la même occasion que l'héroïne de ce roman était crédible et c'était vraiment émouvant. L'évolution était plutôt bonne, l'écriture correspondais à l'époque, sans être trop lourde.

Pourtant, malgré tout, c'était long. Mais long. Certains passages traînaient en longueur, les descriptions n'étaient pas intéressantes pour la plupart - bien que parfois si... cela dépendait -. Il y avait trop de chose qui n'avait rien a voir avec Clémence, et je trouvais parfois le temps long, parce que j'avais l'impression de lire comme un escargot, et c'était des plus frustrants. En plus il se termine en queue de poisson, mais je n'ai pas envie de lire la suite et fin parce que je ne veux pas que Clémence meurt (parce que ça me semble logique de faire cela pour clore un livre historique, non ?).

Néanmoins, c'était un bon livre, et un moment agréable.

Ma note : 3.5/5

Une envie particulière : J'ai envie d'aller voir le château. Très fort. JE VEUX VISITER VERSAILLES MAINTENANT ! BEAUCOUP !
...Et aussi lire le troisième tome de la série de l'école des pages du roy soleil d'Arthur Ténor, ce qui ne saurais tarder :D.

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